B.T demeurant au quartier Saly-Tapé, est accusé d'avoir dérobé de nuit un ordinateur portable, un fax de marque Samsung, des téléphones portables, un décodeur Canal+ horizon, une carte bleue et un passeport. Ce lot de matériel appartient au total à trois personnes : Gérard Eugène Jean Dustou, un retraité vivant à Saly, son amie Martine Farges et Ndèye Sourang Cissé, notaire établie à Mbour mais qui se trouvait en France au moment des faits.
L'arrestation du jeune n'a été cependant possible que grâce à la dénonciation de sa concubine, furieuse après son homme qui a saccagé sa coiffeuse et d'autres effets de valeur, à la suite d'une bagarre du couple. A l'origine, la jeune femme voulait juste que le mis en cause cherche à receler ailleurs que dans leur chambre à coucher le butin issu du vol. Ce que B. Traoré ne voulait pas du tout entendre. S'en est suivie une bagarre qui va conduire le couple à la gendarmerie, l'un déposant plainte contre l'autre.
La jeune femme en profita pour remettre aux enquêteurs un passeport qu'elle a trouvé dans les affaires de son ami, et qui appartenait à une des victimes de ce vol : Gérard Eugène Jean Dustou, de nationalité française. Interrogé sur la provenance de ce passeport, l'accusé a assuré l'avoir ramassé, ainsi qu'un portefeuille qui contenait la somme de 170 euros (110.000 francs CFA environ). S'agissant de l'ordinateur, il a nié l'avoir introduit dans la chambre de sa copine, mais sera confondu par une communication téléphonique interceptée au moment de son interrogatoire. Son interlocuteur l'informant avoir rencontré une personne désireuse d'acquérir l'ordinateur en question.
Informés de l'arrestation du malfaiteur, Gérard Dustou et Martines Farges, victimes à la même date du même type de vol alors qu'ils étaient endormis, ont porté plainte contre B. T., de même que Mamadou Cissé, représentant la notaire Ndéye Sourang Cissé, actuellement en France et dont le bureau est contiguë au domicile du couple européen. En raison des indices de culpabilité qui pèsent sur lui, B.T. a été mis à la disposition de la justice, après une mesure de garde-à-vue réglementaire.
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