
MBOUR - Les militantes du Front pour le socialisme et la démocratie/Bennoo jubël (Fsd/Bj) de tous les départements du Sénégal étaient en conclave, avant-hier, à Mbour, en vue de la préparation du Conseil national des femmes dudit parti qui doit se tenir dans un mois à Dakar. Cheikh Bamba Dièye en a profité pour faire un large tour d’horizon de la situation politique nationale.
Sur la polémique opposant Karim Wade à l’avocat français, Robert Bourgi, M. Dièye a affirmé : «Cela prouve l’extrême légèreté de nos dirigeants. Quand on est responsable dans un gouvernement, on doit choisir ses fréquentations. Ils n’ont récolté que ce qu’ils ont semé. Pendant 11 ans, Wade et sa famille ont traficoté avec Monsieur Bourgi, et on ne les a jamais entendus. On ne veut pas entendre parler de quelqu’un d’autre. Ils n’ont qu’à se chamailler autant de fois qu’ils voudront, ce n’est pas notre problème». À l'en croire, «ce qui est plus qu’important, ce sont ceux qui fondent le pouvoir et donnent le pouvoir : les Sénégalais. Ceux qui croient que la destinée du pays peut se régler à partir de la France se trompent lourdement».
Selon Cheikh Bamba Dièye, «le Sénégal traverse aujourd’hui une situation extrêmement tendue. Il est important que toutes les formations politiques de ce pays puissent sensibiliser et informer leurs militants. Il est urgent pour tous les citoyens de ce pays de se re-mobiliser pour assurer la sécurité, aussi bien du point de vue des institutions que de celui du dispositif électoral pour les échéances et le quotidien des Sénégalais».
Par rapport à la candidature du président de la République, le député s'est voulu très clair : «Jamais nous imposerons autre chose que ce que la loi impose aux citoyens. Pour nous, la clé, c’est la déclaration du chef de l’État qui, sous d’autres cieux, avait affirmé qu’il ne pouvait pas se présenter. Si nous sommes dans une situation quasi insurrectionnelle, il appartient aux Sénégalais de lui rappeler ses obligations. Il ne faut pas qu’on prête le flanc». Et de préciser : «Nous n’avons pas de problème avec le président de la République. Il a un problème avec le peuple qui lui a tout donné, et il n’a fait que le trahir dans ses actes de tous les jours».
Pour Cheikh Bamba Dièye, «il n’est pas question que les Sénégalais laissent Wade se présenter». «S’il persiste, les choses vont dégénérer. Si le pays s’embrase, alors, il en portera seul la responsabilité», a-t-il averti. Avant d'enchaîner : «On ne lui demande que deux choses. D’abord, il doit annoncer qu’il se retire des élections. Ensuite qu’il s’engage à faire de sorte que les élections se passent normalement».
Sur la polémique opposant Karim Wade à l’avocat français, Robert Bourgi, M. Dièye a affirmé : «Cela prouve l’extrême légèreté de nos dirigeants. Quand on est responsable dans un gouvernement, on doit choisir ses fréquentations. Ils n’ont récolté que ce qu’ils ont semé. Pendant 11 ans, Wade et sa famille ont traficoté avec Monsieur Bourgi, et on ne les a jamais entendus. On ne veut pas entendre parler de quelqu’un d’autre. Ils n’ont qu’à se chamailler autant de fois qu’ils voudront, ce n’est pas notre problème». À l'en croire, «ce qui est plus qu’important, ce sont ceux qui fondent le pouvoir et donnent le pouvoir : les Sénégalais. Ceux qui croient que la destinée du pays peut se régler à partir de la France se trompent lourdement».
Selon Cheikh Bamba Dièye, «le Sénégal traverse aujourd’hui une situation extrêmement tendue. Il est important que toutes les formations politiques de ce pays puissent sensibiliser et informer leurs militants. Il est urgent pour tous les citoyens de ce pays de se re-mobiliser pour assurer la sécurité, aussi bien du point de vue des institutions que de celui du dispositif électoral pour les échéances et le quotidien des Sénégalais».
Par rapport à la candidature du président de la République, le député s'est voulu très clair : «Jamais nous imposerons autre chose que ce que la loi impose aux citoyens. Pour nous, la clé, c’est la déclaration du chef de l’État qui, sous d’autres cieux, avait affirmé qu’il ne pouvait pas se présenter. Si nous sommes dans une situation quasi insurrectionnelle, il appartient aux Sénégalais de lui rappeler ses obligations. Il ne faut pas qu’on prête le flanc». Et de préciser : «Nous n’avons pas de problème avec le président de la République. Il a un problème avec le peuple qui lui a tout donné, et il n’a fait que le trahir dans ses actes de tous les jours».
Pour Cheikh Bamba Dièye, «il n’est pas question que les Sénégalais laissent Wade se présenter». «S’il persiste, les choses vont dégénérer. Si le pays s’embrase, alors, il en portera seul la responsabilité», a-t-il averti. Avant d'enchaîner : «On ne lui demande que deux choses. D’abord, il doit annoncer qu’il se retire des élections. Ensuite qu’il s’engage à faire de sorte que les élections se passent normalement».
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