Kolda, 24 mai (APS) - Quelque 90.702 personnes, victimes directes des mines, ont été répertoriées en Casamance, selon les résultats d'une étude menée par l'ONG Handicap international, publiés mercredi à Kolda.
Cette étude sur les mines en Casamance, qui a duré d'octobre 2005 à mai 2006, a concerné 251 localités de la région sud du pays.
‘'L'étude a permis de déceler 93 localités affectées par la présence de mines notamment dans les arrondissements de Niassia et Niaguiss, dans la région de Ziguinchor, et celui de Diattacounda, dans la région de Kolda'', a indiqué Chistophe Bois, gestionnaire de bases de données de l'ONG Handicap international.
L'étude ne s'est limitée qu'aux zones accessibles, du fait de l'insécurité, ont précisé les responsables de cette enquête, au cours d'une séance de restitution sur le thème de l'impact des mines en Casamance, devant le Comité régional de développement.
Manuel Gonzal, chef de programme du déminage en Casamance, a pour sa part déclaré que ‘'l'étude, pour une première phase, concerne les zones sécurisées et le reste dépendra de la situation sur le terrain''.
‘'Depuis le 14 juillet dernier, il existe une loi au Sénégal interdisant l'utilisation de mines antipersonnelles'', a dit Manuel Gonzal selon qui il faut environ 13 milliards de francs CFA (26 millions de dollars) pour libérer la Casamance de l'impact des mines à l'horizon 2009.
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