
De l'avis de Jean-Paul Dias qui s'expliquait, hier, sur les ondes de la radio Sud Fm, ses relations avec Idrissa Seck ont commencé à connaître un coup de froid au lendemain de la présidentielle. ‘Au moment où on s’attendait à discuter avec lui de l’avenir, Idrissa Seck est allé voir des gens qui l’ont traité publiquement de voleur international pendant la campagne. Il est allé voir des gens qui l’ont qualifié de traître pendant la campagne et même un peu avant. Il n’est pas venu nous voir et il ne nous a pas appelés’, affirme le secrétaire général du Bcg, faisant ainsi allusion aux rencontres que le leader de Rewmi a eues avec Moustapha Niasse peu après l'élection présidentielle.
Mieux, poursuit Jean-Paul Dias, ‘il (Idrissa Seck : Ndlr) va prendre des décisions concernant le boycott des élections législatives sans l’accord de personne, sans être mandaté par qui que ce soit... Il n’a même pas consulté les structures adéquates de son parti, a fortiori sa coalition’.
Pourtant, fait remarquer le patron des centristes pour s'en offusquer, ‘quand il a décidé d’aller voir Moustapha Niasse, celui-ci a dit qu’avant de donner une réponse, il allait en parler aux gens de sa coalition. Voilà un comportement responsable. Lui, il va aller voir des gens, il prend des engagements, des engagements qui n’engagent que lui, qui n’engagent pas sa coalition’. Et comme si cela ne suffisait pas, selon toujours le patron des centristes Gaïndés, Idrissa Seck ‘prend son avion et disparaît en France sans donner à qui que ce soit une quelconque explication’. Un comportement que Jean-Paul Dias trouve ‘inacceptable’ pour un allié. ‘Nous disons que ce comportement est totalement inacceptable, inadmissible, intolérable et inamical’, assène-t-il avant d'en tirer la conclusion : ‘A partir de ce moment, nous faisons le constat que c’est lui qui a gelé les relations avec nous’.
Mais, ce qui irrite davantage Jean Paul Dias, c'est le fait que son allié n'ait pas jugé utile de les appeler après la présidentielle, encore moins les remercier. ‘Je prends l’exemple du candidat du pouvoir, il a remercié publiquement et nommément en Conseil des ministres tous les partis qui l’ont soutenu’, se désole Dias .
Même s'il clame n'avoir pas encore rompu avec Idrissa Seck, le chef de file des Centristes n'entend plus être traité en allié de seconde zone. ‘Si ça continue, en ce moment-là, nous constaterons la rupture de son fait’, martèle Jean Paul Dias, avant d'ajouter que cette position n'a rien à voir avec les gens de Rewmi. ‘Nous avons les meilleures relations, les relations les plus cordiales avec les responsables et les militants de Rewmi. Donc, pour le moment, nous ne quittons rien du tout, mais nous disons que si cela doit continuer, il y aura rupture’, avertit le leader du Bcg.
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