
Ce jour-là, les éléments de la brigade de gendarmerie de Rufisque, avaient reçu l’information selon laquelle l’accusé venait de poignarder mortellement son grand frère.
Selon l’avocat général, après avoir accompli son forfait, le mis en cause avait pris la fuite, avant d’être interpellé par les gendarmes le lendemain des faits.
Il a précisé que l’accusé a poignardé la victime suite à une altercation avec son grand frère, qui lui interdisait la vente de chanvre indien dans la maison familiale.
Il a décrit l’accusé comme étant un marginal et un trafiquant de drogue notoire et violent qui, de surcroit, menaçait souvent son frère.
Il a également écarté l’excuse de provocation, invoquée par l’accusé dans le but de se tirer d’affaire. Il a requis 20 ans de travaux forcés contre le mis en cause.
Quant aux avocats de la défense, ils ont plaidé coupable, qualifiant ce meurtre de drame familial.
La défense a également invoqué l’excuse de provocation comme argument de plaidoirie pour disculper l’accusé.
Les avocats ont demandé à la cour, d’écarter le délit de meurtre et de retenir les coups mortels sans intention de donner la mort, avant de plaider pour une application bienveillante de la loi.
Mais la Cour d’Assises a déclaré l’accusé coupable de meurtre, avant de le condamner à 10 ans de travaux forcés. Par défaut de constitution de partie civile, la cour a réservé les intérêts civils.
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