
Pour l’heure, la grande question qui intéresse le mouvement associatif, est de trouver le bon profil pour manager la direction technique. Un point qui sera au centre des débats tout autant que l’avenir de l’encadrement technique national y sera forcément abordé.
C'est dans un tel contexte plein d'incertitudes sur l'avenir de l'encadrement technique qu'est intervenu le séjour à Dakar de Bruno Metsu ainsi que sa visite avant-hier à l'hôtel Ngor Diarama où se trouvent en regroupement les "Lions" et leur staff. Et nombreux ont été ceux qui se sont demandés s'il n'était pas venu préparer son retour à la tête de l'équipe nationale du Sénégal qu'il avait contribué à hisser au firmament du football africain et mondial, en réussissant, en 2002, un si magnifique parcours lors du mondial asiatique et de la Can malienne. Des interrogations qui persistent malgré les dénégations de Bruno Metsu, dans l'entretien qu'il nous avait accordé avant-hier (voir notre livraison d'hier). Son retour n'est pas encore d'actualité, avait-il martelé.
Seulement, il n'avait pas caché qu'ils serait le technicien le plus heureux au monde, le jour où il apprendra que la direction de l’équipe nationale du Sénégal lui revient à nouveau. Et il le dit tout net dans cet entretien : «J’aurais bien aimé être à la tête de cette équipe, aujourd’hui». Mais à quel prix ?
Une chose est, cependant, certaine. C’est qu’autant du côté de la Fédération sénégalaise de football qu'au niveau du ministère des Sports, on ne dira pas non à un éventuel retour de Bruno Metsu chez «lui». Un pays qui lui a «tout» donné et qu'il porte, depuis, dans son cœur. Un fédéral est, en tout cas, d’accord sur la question. Même s'il pense que le temps ne presse aucunement pour trouver un nouveau sélectionneur national, pour succéder à Laye Sarr et Amara, Bruno Metsu serait accueilli les bras ouverts par le mouvement associatif. «C’est le seul, qui, à mon avis, pourrait remplacer le staff actuel, si l’idée d’un changement de direction devait être posée», a soutenu notre interlocuteur. Une solution qui pourrait rencontrer l'assentiment du ministre des Sports, Daouda Faye, qui n’a jamais caché son hostilité à l'endroit de l’actuel staff technique.
Mais un retour de Bruno Metsu à la tête des «Lions», s’il devait survenir, obligera, à n'en pas douter, Laye Sarr à faire valoir ses droits à une pension de retraite. On le voit mal accepter l'humiliation de redevenir un simple adjoint du sélectionneur, après avoir été le maître de la "tanière".
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