Le lutteur Boy Kairé, pensionnaire de l’écurie Soumbédioune et par ailleurs président de l’association des lutteurs en activité, attaque le Comité de Gestion de Lutte Cng, sur les mesures prises cette année pour assainir l’arène. Il s’agit entre autres, de l’interdiction des bouteilles mystiques de 1,5 litres, du retrait des 25% du reliquat des lutteurs auteurs de sorties délibérées de l’enceinte. Suffisant pour que Boy Kaïré accuse le Cng d’être « une bande de mafieux et de copains qui décident de tous »
. Le président des lutteurs en activité menace même d’organiser dans les prochains jours une marche pour dénoncer les pratiques du Cng. « Nous sommes décidés ! Nous allons, dans les jours à venir, saisir les autorités pour une autorisation de marche. Il risque d’avoir un soulèvement. Les lutteurs sont décidés. Le Cng n’a qu’à convoquer une rencontre avec les différents acteurs pour trouver une solution au problème, sans quoi, ils nous auront sur leur chemin. L’Etat n’a qu’à prendre ses responsabilités. Nous n’accepterons plus qu’on nous maltraite. Rien que la première journée, ils ont amassé 800 mille francs. Ils doivent arrêter la retenue des 25% du reliquat pour sortie délibérée et revenir sur l’interdiction des bouteilles mystiques », menace le lutteur Boy Kairé dans les colonnes de l’Observateur.
De l’avis du lutteur, « si les lutteurs sont solidaires, le Cng va quitter. Et nous sommes dans cette dynamique. Dans un premier temps, nous allons tenir un point de presse pour sensibiliser et informer tout le monde. Nous en avons marre ! Alioune Sarr doit dégager. Lui et son équipe. Ils sont incompétents, nous ne voulons plus d’eux. Qu’ils dégagent ! » . Une sortie musclée qui a fait réagir le Cng. Le président de la Commission Règlement et discipline du Cng, Armand Ndiaye qualifie les propos de Boy Kairé, d’ « attaques grotesques ». « Nul n’a le droit d’attaquer la structure dont il dépend. Le cas échéant, tu peux être mis en cause, parce que tu t’attaques à des officiels. Le Cng va apprécier par rapport aux déclarations que nous lirons dans la presse », déclare dans l’Observateur, M Ndiaye.
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