
L’un des points à l’ordre du jour de la rencontre des Libéraux à leur permanence sur la Vdn avait les allures d’une notre injonctive à l’application de laquelle tous se sont engagés. Il portait sur l’urgente nécessité, selon les responsables du Pds, d’animer le parti dans toutes les zones où il est implanté.
Dans le contexte des assises nationales, cette ambition appelle une réaction massive et hostile à la manifestation de l’opposition. Estimant peut-être que les renouvellements pouvaient constituer un sujet sensible, les membres du Comité directeur qui présidaient cette réunion (Ousmane Masseck Ndiaye, Habib Sy, Abdoulaye Faye et Mamadou Lamine Keïta) ont demandé que les opérations de vente de cartes se poursuivent.
Le ton de la conversation a commencé à devenir accablant lorsque, abordant la question de l’Union des jeunesses travaillistes marquée par des guerres de tendances, Ousmane Masseck Ndiaye affirme que « c’est Mamadou Lamine Keïta le choix du Secrétaire général national du Pds », vant de s’interroger : « Il n’y a pas de problèmes à ce niveau ? ». Cette déclaration, comme il fallait s’y attendre, souleva les huées des partisans d’Aliou Sow dans la salle. Comme un seul homme, ces derniers se lèvent et crient : « Il y a beaucoup de problèmes. Il n’y a que des problèmes à l’Ujtl ». Enervé, le ministre de la Jeunesse fait un tour dehors.
Les dissensions au sein de l’Ujtl, du moins la manière dont elles ont été tranchées a exaspéré les amis de l’ex-ministre de le Jeunesse dont Abdou Mbow qui a préféré rentrer, après déversé sa bile contre Ousmane Masseck Ndiaye et Mamadou Lamine Keïta. Le grand absent de ce duel oratoire, c’est el camp de Massaly.
Le désordre était encore plus perceptible quand chacun voulut défendre son terroir. Ce fut le cas des militants de Vélingara qui ont posé sur la table une doléance : leur département veut des ministres ! D’autres interviendront sur leurs autres préoccuaptions qui n’ont rien à voir avec l’ordre du jour. Suffisant pour un libéral qui s’est confié à nous pour dire : « Le Pds est devenu une armée mexicaine depuis la suppression du poste de numéro 2. La vérité est qu’on y parle de réorganisation du parti avec les renouvellements, mais en vérité, notre parti n’ose pas procéder aux renouvellements ».
Et les griots de faire du nouveau siège du Pds, le Sorano n°2, interpellant chaque responsable libéral, sans omettre de brandir ses réalisations dans son fief politique. N’est-ce pas Bocar Sidick Kane, le « nouveau Monsieur inauguré ».
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