
Si le Cnp en est arrivé là, c’est parce qu’il a été saisi de cette question par deux de ses groupements, c’est-à-dire, le Syndicat professionnel des industries et des mines du Sénégal (Spids) et le Syndicat des commerçants importateurs, prestataires de services et exportateurs du Sénégal (Scimpex). Selon le Spids, les entreprises constatent, depuis un certain temps, que le délai entre l’arrivée du navire et la sortie des marchandises du port va en s’allongeant de plus en plus, et cela perturbe de façon intolérable leurs activités industrielles, tout en les renchérissant car bien évidemment, les différentes taxes de magasinage, occupation de terre-pleins et autres ne sont pas neutralisées.
Les industriels citent ainsi le cas de la Saprolait, entreprise agro-alimentaire dont les intrants périssables restent actuellement bloqués au port, entraînant du reste une détérioration presque totale de la marchandise. Indépendamment du problème des denrées périssables, il semblerait que les dysfonctionnements actuels causent aux importateurs un renchérissement de l’ordre de 30 % des frais à l’arrivée.
S’agissant des importateurs membres du Scimpex, ils signalent eux aussi des lenteurs dans certaines opérations ou formalités et constatent pour le déplorer des délais anormalement longs entre l’obtention du bon à enlever et la sortie de leurs containers du port de Dakar. Selon eux, cette situation risque, si elle perdure, d’avoir des conséquences négatives sur la compétitivité de l’économie nationale.
La balle est maintenant dans le camp des autorités portuaires qui doivent examiner ces préoccupations des entreprises pour aider à la recherche d’une solution appropriée et définitive ainsi que le veulent les chefs d’entreprise.
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