
Après avoir obtenu de précieuses entrées au sein de la République, l'homme d'affaires nigérian, Alaji Aliko Dangote, peine à lancer ses affaires au Sénégal. Malgré la présence de Kader Mbacké, directeur général et conseiller spécial de Wade (on s'étonne au passage de la collusion d'intérêts), la cimenterie que Dangote est en train de monter près de Pout, dans la région de Thiès, connaît de multiples retards dus à un conflit immobilier avec la famille du regretté Serigne Saliou Mbacké. Au point que Serigne Moustapha Saliou est monté au créneau pour dénoncer une «tentative d'expopriation forcée » de la part de Dangote et de ses hommes. Au point que les travaux de mise en place de cet investissement de près de 500 milliards n'avancent plus. S'y ajoute, la levée de boucliers de deux cimenteries déjà présentes sur le marché, à savoir Sococim et Ciments du Sahel qui craignent pour une saturation du marché. Au nord, également Dangote ne se porte pas mieux. L'homme voulait destabiliser Mimran et avait même ricané de la production de sucre de 100 000 tonnes de la part de la Compagnie sucrière du Sénégal (Css) qui « représentait selon lui, que quota d'un de ses clients de Lagos ». Mais dans la vallée également le projet est plombé par plusieurs facteurs. Il y a quelques mois également, Dangote voulait avoir une haute main sur le gaz sénégalais. Soutenu par des personnalités, il avait promis de faire main basse sur le circuit d'approvisonnement du gaz sénégalais, mais il sera vite mis «hors ciruit » par le puissant lobby qui tourne autour du secteur. Cinq ans après son arrivée au Sénégal, Dangote peine à lancer une affaire dans note pays. L'homme le plus riche d'Afrique subsaharien ne pensait pas que le combat serait si âpre.
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