
La ruée vers l’or fait planer une menace sur les emplois dans le secteur de la bijouterie en raison de la cherté, mais aussi la rareté de la matière, a confié à l’APS, un bijoutier de Louga qui expose à la 20éme FIDAK.
A l’origine de ces craintes, il y a ceux qui achètent l’or dans les mines de Kédougou et le réexportent vers Dubaï, l’Arabie Saoudite, la France ou encore l’Italie, a expliqué Khadim Guèye, président des bijoutiers de la région de Louga.
En conséquence, ajoute t-il, l’or est non seulement cher, mais aussi introuvable sur le marché, d’où ‘’le danger pour nos métiers qui sont menacés et les difficultés auxquels est confronté actuellement le secteur de la bijouterie’’, a-t-il souligné.
Ceux qui exportent la matière première sont parfois des commerçants qui ne sont même pas des bijoutiers, des personnes qui se contentent d’acheter pour la revendre sur le marché international, a-t-il expliqué.
‘’Actuellement cette ruée des commerçants vers la matière première fait que nous autres bijoutiers, n’arrivons plus à l’avoir sur le marché parce que les commerçants achètent toutes les quantités’’, a souligné Khadim Guèye.
Le gramme d’or s’échange actuellement à 20.000 francs et selon les qualités le prix varie entre 24 000 et 18 000 francs alors que des années en arrière il s’échangeait à 6000 francs CFA, a-t-il relevé.
La rareté de la matière constitue le problème et non la hausse du prix au plan national et international, a-t-il dit.
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