
Le Parti démocratique sénégalais va droit vers l’implosion. Les réclamations pour le départ de Wade se multiplient. Les menaces de transhumance aussi. Après la défaite du 25 mars, Wade est en passe de perdre son autre pouvoir : le Pds.
Moins d’une semaine après le congrès sans débat au Cices, les Libéraux cherchent toujours un leader désespérément. Non seulement ils réclament une «gestion plus démocratique» de leur formation, mais ils ne veulent plus d’un «vieux» à la tête des jeunes. Les plus fidèles en compagnonnage au pouvoir, sont les plus radicaux aujourd’hui à l’épreuve d’une opposition condamnée à faire face à une autre réalité politique. Aminata Lô a franchi le rubicond en demandant purement et simplement le départ de Me Wade. Derrière ses lunettes noires fumées, il se cache une envie de «venger» une jeunesse victime de l’entêtement et de l’obsession d’un vieux routier qui refuse de stationner, malgré sa candidature controversée. Jamais pourtant cette «envie» n’a traversé la dame de Pikine, ex-ministre de la Solidarité qui est restée plutôt solidaire à un homme solitaire dans sa démarche. La responsable libérale à Pikine se rend compte, enfin, comme d’autres de ses frères et sœurs, que le Pds risque l’implosion. Parce que le congrès du Cices est «pire que le congrès sans débat du Parti socialiste».
Wade perd le cap
D’autres jeunes du Pds, comme Abdoul Aziz Diop, de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl), parlent également d’ «alternance générationnelle» sans plus d’audace. C’est dire donc que le courage des Libéraux ne se découvre qu’au moment où le chef ne tient plus le cap du Sénégal, et perd de plus en plus le gouvernail libéral.
Le Pds est confronté à un front interne. En son sein, les courants soufflent déjà sur l’ex-parti au pouvoir. Abdoulaye Baldé a annoncé la couleur, quelques minutes seulement après le coup de fil de 21h de son leader à Macky Sall. Soit il prend la tête du parti, soit il trace sa propre voie ! On peut y voir un chantage mais, c’est aussi un chant du… signe de rupture du contrat qui le liait à ses «frères». Le maire de Ziguinchor n’est entré en politique que par la force et la volonté du Président Wade qui ne donne pas sans contrepartie. Il ne connaît pas les apolitiques.
A ce titre, le déploiement de gros moyens matériels (investissements) et financiers (budget de campagne) dans son fief ne laissait aucune chance au «Lion» Robert Sagna en 2007. Et même après. Baldé serait en train de rogner sur les éléments libéraux pour aller aux Législatives sous sa propre bannière. Avec un nouveau parti ? Bien que des noms avancés le week-end dernier aient vite fait de démentir.
Sa «sœur» de Kaolack, Ndèye Khady Diop, a été donnée aujourd’hui pour «un pas hors» du Parti de Wade. Elle a vraisemblablement envoyé ses seconds couteaux déchirer sa carte de membre du Pds, dans un contexte où les prairies sont plus beige-marron (Apr), vertes (Ps et Afp), et oranges (Rewmi) que bleues (Pds). Menaces à l’appui, sa «base» a porté sa parole relayée par le journal L’AS d’hier : «Nous lui donnons mandat de scruter d’autres horizons que le Pds.»
Iba Der Thiam
Le Pr Iba Der Thiam, lui, fait Cap sur les Législatives, sans son parti, le Pds, dans lequel il s’est fondu, en même temps que Mbaye Jacques Diop. La Cap 21 devient Coalition des alliées du peuple et abandonne du coup le navire libéral dans les eaux depuis le 25 mars dernier. Mais seulement après que Wade a décidé de «libérer» tous ses alliés de la Cap 21 version Convergences des actions autour du président de la République pour le 21e siècle, et des Forces alliées (Fal2012) dont Abdourahim Agne et Djibo Leyti Kâ.
En confondant Iba Der Thiam parmi ses ex-alliés, le patron des Libéraux l’écarte, en même temps, que son parti. Cette décision semble frustrer M. Thiam qui, dans son communiqué d’hier, a eu des mots courtois, mais libellés dans un temps passé. «Si le sigle (Cap21) demeure pour préserver une histoire, qui a commencé le 5 Août 2001, le contenu de celui-ci va, désormais, connaître un changement.» Cette histoire prouve que la Cap21 au pouvoir relève du passé. Mieux, entre Der et Wade, c’est fini. Et l’adieu du vice-président de l’Assemblée nationale est plus que concret puisqu’il souligne que l’ancienne Cap 21 «le (Wade) remercie vivement» et «lui souhaite beaucoup de succès sur la liste du Pds».
Moins d’une semaine après le congrès sans débat au Cices, les Libéraux cherchent toujours un leader désespérément. Non seulement ils réclament une «gestion plus démocratique» de leur formation, mais ils ne veulent plus d’un «vieux» à la tête des jeunes. Les plus fidèles en compagnonnage au pouvoir, sont les plus radicaux aujourd’hui à l’épreuve d’une opposition condamnée à faire face à une autre réalité politique. Aminata Lô a franchi le rubicond en demandant purement et simplement le départ de Me Wade. Derrière ses lunettes noires fumées, il se cache une envie de «venger» une jeunesse victime de l’entêtement et de l’obsession d’un vieux routier qui refuse de stationner, malgré sa candidature controversée. Jamais pourtant cette «envie» n’a traversé la dame de Pikine, ex-ministre de la Solidarité qui est restée plutôt solidaire à un homme solitaire dans sa démarche. La responsable libérale à Pikine se rend compte, enfin, comme d’autres de ses frères et sœurs, que le Pds risque l’implosion. Parce que le congrès du Cices est «pire que le congrès sans débat du Parti socialiste».
Wade perd le cap
D’autres jeunes du Pds, comme Abdoul Aziz Diop, de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl), parlent également d’ «alternance générationnelle» sans plus d’audace. C’est dire donc que le courage des Libéraux ne se découvre qu’au moment où le chef ne tient plus le cap du Sénégal, et perd de plus en plus le gouvernail libéral.
Le Pds est confronté à un front interne. En son sein, les courants soufflent déjà sur l’ex-parti au pouvoir. Abdoulaye Baldé a annoncé la couleur, quelques minutes seulement après le coup de fil de 21h de son leader à Macky Sall. Soit il prend la tête du parti, soit il trace sa propre voie ! On peut y voir un chantage mais, c’est aussi un chant du… signe de rupture du contrat qui le liait à ses «frères». Le maire de Ziguinchor n’est entré en politique que par la force et la volonté du Président Wade qui ne donne pas sans contrepartie. Il ne connaît pas les apolitiques.
A ce titre, le déploiement de gros moyens matériels (investissements) et financiers (budget de campagne) dans son fief ne laissait aucune chance au «Lion» Robert Sagna en 2007. Et même après. Baldé serait en train de rogner sur les éléments libéraux pour aller aux Législatives sous sa propre bannière. Avec un nouveau parti ? Bien que des noms avancés le week-end dernier aient vite fait de démentir.
Sa «sœur» de Kaolack, Ndèye Khady Diop, a été donnée aujourd’hui pour «un pas hors» du Parti de Wade. Elle a vraisemblablement envoyé ses seconds couteaux déchirer sa carte de membre du Pds, dans un contexte où les prairies sont plus beige-marron (Apr), vertes (Ps et Afp), et oranges (Rewmi) que bleues (Pds). Menaces à l’appui, sa «base» a porté sa parole relayée par le journal L’AS d’hier : «Nous lui donnons mandat de scruter d’autres horizons que le Pds.»
Iba Der Thiam
Le Pr Iba Der Thiam, lui, fait Cap sur les Législatives, sans son parti, le Pds, dans lequel il s’est fondu, en même temps que Mbaye Jacques Diop. La Cap 21 devient Coalition des alliées du peuple et abandonne du coup le navire libéral dans les eaux depuis le 25 mars dernier. Mais seulement après que Wade a décidé de «libérer» tous ses alliés de la Cap 21 version Convergences des actions autour du président de la République pour le 21e siècle, et des Forces alliées (Fal2012) dont Abdourahim Agne et Djibo Leyti Kâ.
En confondant Iba Der Thiam parmi ses ex-alliés, le patron des Libéraux l’écarte, en même temps, que son parti. Cette décision semble frustrer M. Thiam qui, dans son communiqué d’hier, a eu des mots courtois, mais libellés dans un temps passé. «Si le sigle (Cap21) demeure pour préserver une histoire, qui a commencé le 5 Août 2001, le contenu de celui-ci va, désormais, connaître un changement.» Cette histoire prouve que la Cap21 au pouvoir relève du passé. Mieux, entre Der et Wade, c’est fini. Et l’adieu du vice-président de l’Assemblée nationale est plus que concret puisqu’il souligne que l’ancienne Cap 21 «le (Wade) remercie vivement» et «lui souhaite beaucoup de succès sur la liste du Pds».
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