
Le phénomène de la prostitution clandestine ne cesse de gagner du terrain. Les prostituée étrangères ne se cachent même plus et pratiquent leur métier au grand jour. Une fille de joie nigériane, à la beauté d’ange, s’est confiée à nos confrères de L’Observateur. Jessica, âgée de 23 ans, trouvée sur le trottoir qui lui fait office de lieu de travail, est très sollicitée par les mâles en rut. Elle lâche ces quelques mots,avant de se tourner vers ses nombreux prétendants : « Je m’appelle Jessica et je suis nigériane. Je suis arrivée à Diyabougou (N.d.r. : région de Bakel, dans l'est du Sénégal) il y a juste deux semaines grâce à mes copines qui m’ont appelée pour me dire de les rejoindre le plus rapidement possible, parce que le travail va bon train ici. Quand je suis venue les 5 premiers jours, je gagnais 200 000 francs par jour. Tous les orpailleurs me voulaient. D’ailleurs, chaque jour, je reçois des menaces des autres prostituées, qui disent que j’ai gâté le marché. Je leur ai répondu que je suis belle et c’est tout. Des orpailleurs viennent me proposer de vivre avec eux, moyennant 700 000 F cfa par mois et j’ai refusé », explique la jeune fille. Mais elle confie à nos confrères : « J’ai peur pour ma sécurité, comme les autres sont jalouses de moi et me menacent ».
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