
Une rencontre a réuni vendredi, place Washington, les représentants du ministère de l’Intérieur et ceux des partis et coalitions de partis, pour échanger sur les particularités de ce scrutin, les modalités et conditions de dépôt des listes de candidatures, entre autres.
Les questions relatives aux élections sénatoriales ont été passées en revue, hier, par les représentants des partis politiques et des coalitions de partis, en compagnie des techniciens du ministère de l’Intérieur. Chargé de la Formation au ministère dirigé par Mbaye Ndiaye, Macoumba Coumé en fait un compte-rendu.
« La particularité de cette élection, c’est qu’il n’y a que des élus qui votent. Les élus, ce sont les députés, les conseillers régionaux, les conseillers municipaux et les conseillers ruraux. Ensuite, seuls les partis politiques et les coalitions de partis politiques qui peuvent proposer des candidats. Il n’y a pas de listes indépendantes, il n’y a pas de caution », décline M. Coumé.
Le chargé de la Formation au ministère de l’Intérieur poursuit : « C’est un seul sénateur qui est élu par département, avec un titulaire et un suppléant qui, par le fait de la loi sur la parité, doivent être de sexes différents ».
A en croire M. Coumé, l’autre particularité de cette élection est que seuls les présidents des tribunaux départementaux siègeront comme président de bureau de vote et proclameront les résultats. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 21 août. Les candidats doivent avoir quarante (40) ans au moins.
« Quel que soit le candidat, il doit être âgé de 40 ans au moins le jour du scrutin, il doit être éligible et être électeur, c’est-à-dire jouir de ses droits et ne pas être sous le coup d’aucune condamnation. Il ne doit non plus être magistrat, préfet ou gouverneur. Ensuite, chaque mandataire doit déposer pour chaque candidat titulaire comme suppléant un dossier comprenant l’extrait de naissance datant de moins de six (6) mois, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois et la déclaration par laquelle le candidat atteste n’être investi que sur cette liste et dans ce seul département, et qu’il n’est titulaire ou suppléant que sur cette liste. Toute fausse déclaration étant susceptible de sanction pénale », dira le chargé de la Formation au ministère de l’Intérieur.
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