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PNLARU : les banques appelées à financer l’accès au logement

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PNLARU : les banques appelées à financer l’accès au logement
Au Sénégal, le déficit en logements sociaux est estimé à 500 000 unités, un écart qu’il est urgent de combler pour soulager les ménages, qui consacrent plus de 50 % de leurs revenus à la location. C’est dans ce contexte que le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, en collaboration avec le Fonds pour l’Habitat Social (FHS), a réuni ce mardi 25 février 2025 les professionnels de la finance pour présenter les nouvelles orientations de l’État dans le cadre du Programme National d’Accès au Logement et de Rénovation Urbaine (PNLARU). Objectif : encourager leur implication active dans le financement des promoteurs et des acquéreurs. 


« Le logement représente 54 % des dépenses d’un ménage. Alors que tout travailleur aspire à la dignité d’un chez-soi, il est crucial de structurer ce programme transversal, qui mobilise plusieurs acteurs : ministères, système bancaire, assurances, et systèmes financiers décentralisés (SFD). Face à ce déficit, nous devons collaborer pour obtenir des résultats concrets rapidement », a déclaré Moussa Bala Fofana, ministre de l’Urbanisme.

Pour assurer la réussite du PNLARU, le FHS s’engage dans une dynamique novatrice visant à renforcer et structurer des financements innovants. « L’argent est le nerf de la guerre », a souligné Ibrahima Diop, administrateur général du FHS. « Il s’agit d’accroître l’appétit des banques pour les crédits hypothécaires, dont le taux reste faible, autour de 5 à 6 % », a-t-il ajouté. Consciente des défis, Awa Ly, vice-présidente de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Sénégal, a évoqué la « délicatesse » du financement des logements sociaux, qui doit concilier satisfaction des clients, inclusion financière, impératifs prudentiels et gestion des risques.

4000 sites sécurisés, 20 promoteurs et 12 sites prioritaires en 2025

Le PNLARU ambitionne de résorber le déficit de 500 000 logements d’ici 2035, à travers l’accroissement des logements sociaux, la simplification de l’accès à la propriété et une conception architecturale adaptée au climat. Structuré en quatre axes – mobilisation et valorisation financière pour sécuriser l’épargne du secteur informel, accès à la propriété pour le secteur formel, locatif social pour les ménages vulnérables, et rénovation urbaine contre l’habitat précaire –, le programme mise également sur la réduction des coûts de construction. « Nous avons signé une convention avec le ministère des Mines pour exploiter des carrières et produire notre propre ciment, afin de maîtriser les coûts des bâtiments », a expliqué M. Faye, conseiller technique au ministère.

Sur les 18 000 hectares identifiés, 4000 sont déjà sécurisés. En 2025, la construction débutera sur 12 sites prioritaires. « Nous avons sélectionné 20 promoteurs, évalués sur des critères techniques et financiers, pour lancer ces projets », a assuré Moussa Bala Fofana. Le ministre a également annoncé une journée de réflexion, « Sen Habitat », du 22 au 24 mai, un conseil interministériel sur le logement et une journée de concertation, en prélude au lancement officiel du PNLARU.


2 Commentaires

  1. Auteur

    Temps Du Concret !

    il y a 2 semaines (18:27 PM)
    Mr le Ministre on ne sent pas des actions innovatrices pour faire bouger concrètement la poursuite des 100 mille logements ratés de votre show man politien de prédécesseur Ministre. Quid de la Sicap ( et ses Milliards disparus dans un .... hôtel) , HLM qui faisaient la fierté des couches modestes d'antan d'après indépendance sans les milliards de moyens actuels.
    Top Banner
  2. Auteur

    Mbaye Thioune Wade Urbaniste D

    il y a 1 semaine (11:24 AM)
    Mr le ministre

    Tout d abord je suggère de s occuper d une politique d habitat a la place de celle de logement

    Cette première version pourrait s articuler autour de trois axes

    - la demande;

    - la senegalisation de l offre;

    -,le coût

    J ai publié dans le bulletin de l ifan université cheikh diop de Dakar un article sur l habitat du grand nombre que je propose a votre conseiller technique ' mon ancien élève a L ancienne école d architecture et d urbanisme de Dakar

    J ai dirige un certain temps un centre de recherche sur l habitat l urbanisme et l aménagement du territoire

    J ai enseigne a L ept de Thiès de pendant plus de dix ans

    J enseigne aujourd hui a esp de Dakar au département génie civil

    Si un débat est organisé sur l habitat social

    Je pense pouvoir y apporter une contribution

    Compte tenu de mon expérience sur la réalisation du projet parcelles assainies de camberene leur massar et Thiès

    Bonne chance dans cette quête pour l écologie humaine
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