
«La région de Kolda a le plus grand taux de prévalence du Vih-Sida. Les enquêtes démographiques de santé montrent que le taux d’infection du Vih-Sida de cette région est de 2%, alors que la moyenne nationale est estimée à 0,7%», informe le docteur Lamine Senghor, adjoint médecin-chef du centre de santé de Kolda.
Selon le professionnel de la santé qui s’exprime le quotidien L’Observateur, ce lundi, «cela est dû à la position géographique de Kolda, sa proximité avec la République de Guinée, la Guinée Bissau et la Gambie explique en partie cette situation».
Ce à quoi il faut ajouter «la porosité des frontières, qui facilite les entrées et sorties des populations. C’est une zone très dense où transitent des masses humaines venues de la sous-région».
Une maladie qui touche particulièrement les jeunes, alors que les autres patients, qui craignent d’être stigmatisés, «restent chez eux et vivent leur maladie en cachette», explique Docteur Lamine Senghor, précisant que le ministère de la Santé et de l’action sociale, pour renforcer la sensibilisation et la prévention, a mis en place un dispositif de recherche de perte de vue, des unités ambulatoires pour mieux assister les malades.
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