Semaine de la santé de la mère et de l'enfant : Des postes de santé de Mbour équipés pour 40 millions F CFA

Dans le cadre de la Semaine de la santé de la mère et de l'enfant, le département de Mbour a reçu un don de matériel d'une valeur d'environ 40 millions de francs CFA de SANSAS-Solthis. Il est destiné à 15 structures de santé de Mbour, Thiadiaye, Poponguine et Joal-Fadiouth.  Il est composé de couveuses, des coins du nouveau-né, d'autoclaves, entre autres.

Le directeur régional de la Santé de Thiès a profité de la cérémonie pour informer que "la région de Thiès, en dix ans, a fait un progrès de plus de 60 % en réduction de la mortalité maternelle. Le progrès est là. Mais c'est quand vous faites des progrès qu'il faut maintenir. Nous avons un ensemble de matériels qui permet d'assurer une maternité correcte, sécurisée et surtout par rapport à la sécurité des soins, parce que nous travaillons sur des soins de qualité. Mais aussi vous avez du matériel qui permet la réanimation du nouveau-né. Souvent, nous avons de petits poids de naissance, nous avons aussi des réanimations d'urgence à faire pour les nouveau-nés. Et ce n'est pas accessible à tous. Des fois aussi, vous avez des enfants qui risquent d'avoir des hypothermies et vous avez donc tout ce matériel qui permet de les réchauffer, de les maintenir à une bonne température pour éviter des décès", explique le docteur Mama Moussa Diouf, directeur régional de la Santé de Thiès.

Il a aussi rappelé que l'ensemble de leurs programmes tend à réduire la mortalité maternelle et néonatale. Il plaide pour la mise en place de Sansass 2 afin de permettre aux structures de santé d'avoir d'autres équipements pour la santé de la mère et de l'enfant. "Souvent, c'est sur le premier mois qu'on a des décès chez les enfants. Si on a les moyens de les prendre en charge, c'est grâce à ces équipements extrêmement sensibles. Et c'est là l'intérêt d'avoir des partenaires comme SANSAS qui vous aident à avoir la réduction dans la partie néonatale la plus sensible, les premiers mois, l'enfant qui n'a pas encore un mois. Et c'est difficile de réduire l'indicateur", soutient le Dr Diouf.