
En 2018, la région a enregistré un taux de prévalence du paludisme de 21 pour 1000. Suffisant pour que les autorités tirent la sonnette d’alarme. Aussi, ont-elles, lors de la journée de lancement de la campagne de couverture universelle de la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (Milda), appelé les populations à la responsabilité, pour qu’elles soient les premières en ligne dans la lutte contre la pandémie.
«Il faut que les populations se sentent responsables et s’engagent pleinement dans la lutte contre le paludisme», a dit le chef de l’Exécutif régional. Habib Léon Ndiaye, qui présidait cette cérémonie, a indexé l’environnement et les vecteurs favorables au développement de la pandémie du paludisme qu’il faut combattre.
Ainsi, le gouverneur a demandé aux populations, aux services de santé et aux autorités administratives, de jouer, chacun en ce qui le concerne, sa partition pour que d’ici à 2020, que la région réussisse le défi de l’élimination du paludisme. Mais, pour ce faire, conseille-t-il, il faut que toute la famille dorme sous moustiquaire imprégnée, toute la nuit, toute l’année.
Quant au médecin chef de région, il a salué les efforts immenses que l’Etat a consentis aussi bien dans le diagnostic que dans la prévention. Amadou Yéri Camara a rappelé que ce sont près de 300 mille Milda, pour un coup d’un milliard deux cent trente millions de francs Cfa (1 230 000 000) que l’Etat, à travers le ministère de la Santé, a investi dans la région.
Expliquant le taux de prévalence encore élevé dans la région, M. Camara a évoqué les perturbations notées au cours de l’année 2018, qui ont fait que la campagne de prévention saisonnière des enfants de moins de 10 ans n’a pas été faite. Mais, dit-il, l’espoir est permis cette fois-ci.
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