
Eva Marie Cole Seck a remis les clés du ministère de la Santé à son successeur, Abdoulaye Diouf Sarr. C'était au cours d'une cérémonie de passation de service qui s'est tenue ce vendredi 15 septembre à la salle du ministère de la Santé. Une cérémonie sobre. Sans tambour ni trompette, malgré la forte mobilisation des chefs de directions, du personnel ainsi que des parents et amis.
Awa Marie Coll Seck, qui a promis son appui au nouveau ministre, s'est dit rassurée. "Le président de la République Macky Sall attend énormément de vous. Il vous a choisi. Il vous a demandé de prendre en charge ce département et d'aider les populations de notre pays. Aujourd'hui, vous êtes à la tête du département de la santé et de l'action social et les agents avec qui j'ai déjà parlé, vous attendent. Ils sont prêts à vous accompagner avec loyauté mais aussi avec compétence. Je sais que vous avez le courage et la détermination de faire face à tous ces défis que vous avait soulevé. Je suis très heureuse de partir. Parce que, je sais c'est quelqu'un de bien qui me remplace. Je pars rassurée. Le Président de la République m'a voulu à ses côtés mais je ferais le maximum pour vous appuyer", a rassuré l'ex-ministre de la Santé.
À son successeur, Awa Marie Coll Seck a prodigué quelques conseils. "Aujourd'hui, beaucoup de personnes en Afrique et même dans le monde sont toujours en train de faire des éloges de l'école sénégalaise. Et cette école sénégalaise a eu à former des médecins, des infirmiers, des sages-femmes de qualité. On a vraiment ce qui faut. Il faut en recruter encore. Il faut les mettre là où il faut. Notamment dans les zones les plus défavorisées. Il faut que le plateau technique soit un plateau qui permet à toutes les populations qui sont, même, dans les coins le plus éloignés de pouvoir les accompagner", a-t-elle dit.
S'adressant à son tour à l'assistance, le nouveau ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a promis de faire du dialogue le socle de son action. "Je sais que la santé est le trésor le plus précieux pour l'homme. Je sais également que toute société a besoin de préserver sa cohésion. Ce sont ces deux éléments qui structurent le ministère de la Santé et de l'Action sociale et qui lui donnent toutes son importance. Je mesure l'énormité du défi. Dès lors, c'est sans appréhension que je me consacrerais à la mission. Il s'agit d'améliorer l'état de santé des Sénégalais et de bâtir une véritable cohésion aux bénéfices des couches les plus faibles du Sénégal", a-t-il décliné.
C'est pourquoi, confie Diouf Sarr, "je travaillerais avec toutes les compétences et je sais que ce ministère en compte énormément. Je ferais du dialogue et de la concertation avec les acteurs de la santé le socle de mon action.
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