
Deux médecins internes (étudiants en 7ème année de médecine) officiant à l’hôpital Grand-Mbour, ont été interdits de garde, par leur supérieur.
Selon la version des concernés, ils ont prescrit une ordonnance à un Secrétaire général d’un ministère de la place et admis aux urgences de l’hôpital Grand-Mbour, suite à un accident. Et les médicaments prescrits devaient calmer ses douleurs, le temps, pour les deux médecins internes, de s’occuper d’un malade mal en point. Cela n’aurait pas plu à l’autorité qui a commencé, toujours selon leurs versions, à crier et à les menacer de représailles auprès de leur supérieur. Néanmoins, les internes ont tenté, selon leurs témoignages, de rassurer le patient.
L’autorité a-t-elle mis à exécution sa menace ? En tout cas, les deux médecins internes se sont vus notifier l’interdiction d’assurer la garde aux services d’urgences de l’Hôpital Grand-Mbour. Mais selon les témoignages recueillis auprès de membres de la famille de l’autorité administrative (puisque nos tentatives de recueillir sa version ont été vaines), indexent le manque de qualité de l’accueil et du traitement réservé à leur patient. Ils ont insisté, en vain, pour une diligence du traitement de leur malade, du fait de son rang et des douleurs causées par l’accident. Ils finirent, selon leur version, de sortir le malade en sollicitant les services des Urgences 24. Les accompagnants de l’autorité auraient envahi les urgences de l’hôpital Grand-Mbour. C’est en ce moment qu’on aurait fait appel à un vigile pour évacuer la salle. La sanction elle n’a pas tardé à tomber : interdiction de garde pour les deux médecins internes.
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