Macky Sall, président de la République du Sénégal, s’est également prononcé sur la question de la fièvre à virus Ebola au cours de son face à face avec les journalistes. «Le Sénégal a été félicité pour la manière dont le dossier a été pris en charge», a-t-il relevé. Même s’il reconnait que les autorités sanitaires n’ont pas beaucoup communiqué pour stopper la maladie, le chef de l’Etat a précisé que la démarche de l’Etat était de privilégier l’action à la parole. Le président Sall souligne avoir injecté pas moins de 600 millions FCFA pour «mettre les équipes sanitaires et sociales à l’aise et de poursuivre la communication».
Selon lui, le Sénégal n’a jamais manqué d’être solidaire vis-à-vis des pays touchés. «Nous avons ouvert un corridor humanitaire pour permettre l’intervention de tous les pays qui veulent agir directement dans les zones touchées», a-t-il justifié. Avant de marteler : «On ne peut pas reprocher au Sénégal de ne pas être solidaire».
Reconnaissant que les fermetures de frontières aient occasionné des difficultés dans la circulation pour ces pays touchés, Macky Sall révèle que depuis plus de dix jours, il a levé l’interdiction sur la voie maritime. Concernant le transport aérien, il a précisé que l’interdiction sera levée progressivement. «Sur Ebola, le Sénégal va aller dans le sens de la recommandation de la Cedeao», a précisé le chef suprême des armées, qui souligne qu’il faudra être vigilant à la frontière terrestre, aérienne, maritime et poursuivre le combat pour la prévention contre la fièvre hémorragique.
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