
‘’On a un contexte socioculturel, des croyances liées à la santé de la reproduction, sans oublier certaines habitudes ancrées dans la mentalité de la population’’, souligne-t-il.
Afin de faire face, les autorités sanitaires misent sur des stratégies pour que les femmes soient beaucoup plus averties des risques d’accoucher à domicile. ‘’Il faut continuer à les sensibiliser, parce qu’elles savent peut-être l’importance d’accoucher dans une structure, mais elles ne connaissent pas les risques d’accoucher à domicile, à savoir les hémorragies qui peuvent conduire à la perte de la vie.’’
C’est pour cette raison que des activités de plaidoyer sont menées à l’endroit des autorités politiques et religieuses, notamment les élus locaux et les imams pour qu’il y ait au moins 4 consultations prénatales et un accouchement dans une structure afin de réduire fortement la mortalité dans le district.
Dr Bocoum pense que même 1% d’accouchement à domicile est très élevé, car, argumente-t-il, c’est une question que le Sénégal en général doit dépasser, Podor en particulier.
0 Commentaires
Participer à la Discussion