
Le boycott des séances de vaccination des enfants et femmes enceintes née de la grève de And Guesseum fait courir un danger à ces derniers. L’alerte est de l’organisation consumériste SOS consommateurs qui tire la sonnette d’alarme et interpelle les syndicalistes mais également les autorités en charge de la santé.
Relevant d’emblée le succès du Programme élargi de vaccination (Pev) qui permet chaque année de couvrir 1.300.000 enfants qui reçoivent l’ensemble des 13 vaccins actuellement couverts par le Pev sans oublier les 580.000 femmes enceintes qui sont également vaccinées pour lutter contre le tétanos maternel et néonatal, Sos consommateurs, dans un communiqué de presse, estime que ce succès est en train d’être remis en cause par les grèves cycliques des professionnels de la santé.
"Non seulement ces grévistes boycottent les séances de vaccination mais retiennent les données sanitaires allant même plus loin par endroits en restituant aux autorités vaccins et matériel. Ils sont pourtant conscients du grand danger auquel sont exposés les enfants et les femmes enceintes dont le calendrier de vaccination n’est pas respecté", dénonce Sos Conso.
Qui lance un appel à l’intersyndicale And Guesseum "pour lui demander de ne pas inclure le Programme élargi de vaccination dans leur grève et de reprendre les séances de vaccination des enfants et des femmes enceintes qui restent une cible innocente et vulnérable.
Elle lance également un appel aux autorités compétentes de l’Etat pour leur demander de recevoir de toute urgence, les syndicats concernés pour les écouter et entamer des discussions pour que la paix sociale soit restaurée dans ce secteur vital pour le bénéfice des populations, conclut le document signé de Massokhna Kane et Cie.
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