La salle du stadium Marius Ndiaye s’est révélée trop petite pour accueillir tout ce beau monde qui ont effectué le déplacement à Dakar pour assister à la cinquième édition de la Journée culturelle dédiée à Mame Khalifa Niass. Une rencontre marquée par des récitals du Saint Coran, d’une conférence sur le thème : «Le Monde d’aujourd’hui entre l’automne et le printemps, la vision de Mame Khalifa Niass : Soubassement du développement familial, de l’environnement immédiat jusqu’à la mondialisation».La communauté niassène a célébré, dimanche, la cinquième édition de la journée culturelle de Mame Khalifa Niass. Une occasion saisie par les orateurs pour revisiter les œuvres du fils aîné d’El hadji Abdoulaye Niass (Rta) en présence des milliers de fidèles et sympathisants venu dans les différentes régions du pays, mais aussi, de l’Occident pour ne pas se faire raconter la manifestation. Cette cinquième édition placée sous le haut patronage du Président de la République Macky Sall et parrainée par Feu Serigne Mamoune Ibrahim Niass, a permis à Sidy Lamine Niass de revenir sur le sens de cette journée. Selon lui, cet événement arrive à point nommé où le Sénégal en a besoin. «L’Afrique doit se restructurer, le monde même subit à la fois une crise économique, morale et politique sans précédent. Face à tout cela, l’Islam est le remède, et la voie du Tidjani, le modèle à suivre pour l’humanité toute entière». «Mame Khalifa à travers les éléments de sa vie et de son œuvre est le prototype islamique par excellence qui nous montre clairement le chemin à suivre pour arriver au bonheur», a indiqué Sidy Lamine Niass qui explique que «c’est dans ce contexte que ses petits-fils et disciples organisent cette journée pour passer à la loupe les problèmes de notre époque et proposer des solutions adéquates et en parfait concordance avec l’Islam». Le président directeur général du groupe Walfadjri n’a pas manqué d’inviter les Sénégalais à se retourner vers les enseignements des érudits comme Mame Khalifa Niass. «Aujourd'hui, avec l'indépendance, la démocratie, il est temps qu'on retourne vers ces foyers pour voir exactement qu'est ce qu'on peut en tirer pour développer notre pays», dit-il, tout en donnant à titre d’exemple, le cas du Japon. «On a vu des pays comme le japon et d'autres, c'est avec le culturel qu'ils se sont développés, puisque l'économe c'est d'abord une mobilisation. Tout cela nécessite une dimension culturelle», conclut M. Niass. Parmi les invités, on peut noter de grands universitaires et conférenciers tels que Dr Thierna Kâ, Dr Omar Bâ, Mourchid Iyane Thiam, Dr Mamadou Diouf, Serigne Ass Khalifa Niass, Ahmad Boukary Niass, entre autres.
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