
Le dialogue national a livré ses recommandations après deux jours de travaux. Les acteurs politiques présents ont proposé la date du 2 juin 2024 pour la tenue du scrutin. Reste désormais le décret de Macky Sall et la validation du Conseil constitutionnel pour confirmer cette date. Mais ce 2 juin n'est pas la meilleure date pour la présidentielle pour plusieurs raisons.
"Dans tous les cas, (la Présidentielle) sera organisée avant le mois de juin ou avant l'hivernage. Ce seront les sujets du dialogue national", faisait savoir le chef de l'Etat lors de son face à face avec les médias sénégalais, dont Seneweb. Avec la proposition des "dialoguistes", Macky Sall risque de se contredire s'il fixe la date le 2 juin. Pire, le second tour, s'il a lieu, pourrait avoir lieu en plein hivernage.
En effet, au milieu du mois de juin vers début juillet, plusieurs régions sénégalaises enregistreront de la pluie, notamment le Sud du pays. Pourtant, Sall lui-même, pour fixer la date de la Présidentielle, avait demandé aux acteurs du dialogue de prendre en compte l'hivernage comme dernier délais pour l'organisation du scrutin. Si la Présidentielle est donc fixée le 2 juin, on risque de se retrouver en plein hivernage s'il y a un deuxième tour. Dans un pays où les inondations touchent des écoles, centres de vote, bloquent des routes.. le scrutin risque d'être perturbé dans le meilleur des cas ou encore reporté au pire des cas.
De plus, Macky Sall a prévenu les acteurs du dialogue de prendre en compte des fêtes religieuses. Pourtant, la date du 2 juin intervient 2 semaines avant la Tabaski. S'il y a deuxième tour, encore une fois, la fête de l'Aid el Kabir poussera les autorités à organiser le scrutin 1 mois après le premier tour. Dans l'urgence où se trouve le Sénégal pour élire son futur Président, ce n'est pas la meilleure solution et ce schéma ne respectera pas le "meilleur délais" prescrit par le Conseil constitutionnel. Et le mois de juillet, pour un hypothétique second tour, risque de rendre impossible le vote à cause de l'hivernage déjà mentionné. Plus la date avancera, plus le débat de l'impossibilité de tenir le scrutin à cause des pluies risque de se poser.
Au plus tard, une date au courant du mois de mai aurait été largement meilleure. A moins que tout ceci ne soit calculé…
"Dans tous les cas, (la Présidentielle) sera organisée avant le mois de juin ou avant l'hivernage. Ce seront les sujets du dialogue national", faisait savoir le chef de l'Etat lors de son face à face avec les médias sénégalais, dont Seneweb. Avec la proposition des "dialoguistes", Macky Sall risque de se contredire s'il fixe la date le 2 juin. Pire, le second tour, s'il a lieu, pourrait avoir lieu en plein hivernage.
En effet, au milieu du mois de juin vers début juillet, plusieurs régions sénégalaises enregistreront de la pluie, notamment le Sud du pays. Pourtant, Sall lui-même, pour fixer la date de la Présidentielle, avait demandé aux acteurs du dialogue de prendre en compte l'hivernage comme dernier délais pour l'organisation du scrutin. Si la Présidentielle est donc fixée le 2 juin, on risque de se retrouver en plein hivernage s'il y a un deuxième tour. Dans un pays où les inondations touchent des écoles, centres de vote, bloquent des routes.. le scrutin risque d'être perturbé dans le meilleur des cas ou encore reporté au pire des cas.
De plus, Macky Sall a prévenu les acteurs du dialogue de prendre en compte des fêtes religieuses. Pourtant, la date du 2 juin intervient 2 semaines avant la Tabaski. S'il y a deuxième tour, encore une fois, la fête de l'Aid el Kabir poussera les autorités à organiser le scrutin 1 mois après le premier tour. Dans l'urgence où se trouve le Sénégal pour élire son futur Président, ce n'est pas la meilleure solution et ce schéma ne respectera pas le "meilleur délais" prescrit par le Conseil constitutionnel. Et le mois de juillet, pour un hypothétique second tour, risque de rendre impossible le vote à cause de l'hivernage déjà mentionné. Plus la date avancera, plus le débat de l'impossibilité de tenir le scrutin à cause des pluies risque de se poser.
Au plus tard, une date au courant du mois de mai aurait été largement meilleure. A moins que tout ceci ne soit calculé…
17 Commentaires
Real
En Février, 2024 (17:05 PM)Reply_author
En Février, 2024 (17:07 PM)Reply_author
En Février, 2024 (17:15 PM)Reply_author
En Février, 2024 (17:26 PM)Reply_author
En Février, 2024 (17:33 PM)Reply_author
En Février, 2024 (17:38 PM)Reply_author
En Février, 2024 (17:39 PM)Reply_author
En Février, 2024 (18:36 PM)Reply_author
En Février, 2024 (20:55 PM)Reply_author
En Février, 2024 (21:37 PM)Reply_author
En Février, 2024 (21:39 PM)Fall 1
En Février, 2024 (17:08 PM)Reply_author
En Février, 2024 (20:56 PM)Vous pourriez laisser tomber ce poste de président Africain caisse noire chef suprême thiompeleur leve toi tothieul meu ?
Laissez le rek mou continuer grawoul adouna amoul solo
Cc
En Février, 2024 (17:12 PM)Mor Khoudia
En Février, 2024 (17:16 PM)Niou Djiteul Senegal
En Février, 2024 (17:28 PM)Le Sénégal est éternel et n'est pas à un prêt. Il faut s'entendre et avancer .
La preuve les législatives de 2017 se sont déroulées le 30 juillet et aucune perturbation majeure n'a été notée à part à Touba où, la veille, des pluies accompagnées d'un fort vent avaient fait écrouler les bureaux de vote en bâche (normal, à Touba, presque pas d'écoles pour accueillir les bureaux de vote, à part quelques bâtiments administratifs alors que c'est le 3eme bastion électoral du pays après Dakar et Pikine avant le détachement de Keur Massar).
Autre preuve, les législatives de 2022 se sont tenues le 31 juillet, sans aucune perturbation. De même que les législatives de 2012, c'était le 1er juillet.
Donc monsieur le journaliste, tu vois bien que les arguments que tu avances ne résistent pas...à la pluie que tu veux provoquer.
Reply_author
En Février, 2024 (18:00 PM)Anonyme
En Février, 2024 (18:46 PM)L'observateur
En Février, 2024 (20:50 PM)Dieu seul sait comment tout cela va se terminer. Pendant ce temps le peuple sénégalais sera en souffrance. Mais ça, est ce que ça compte vraiment pour certains acteurs politiques.
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