
Après les troubles récents relatifs au report de l’élection présidentielle, le coordonnateur de la Communication de la coalition BBY, Pape Mahawa Diouf, s’est exprimé dans les colonnes d”’EnQuête”.
Il soutient mordicus le dialogue prôné par Macky Sall et appelle à la communion nationale pour faire face à la culture de la violence qui sévit depuis trois ans. Seneweb vous propose un extrait de cet entretien.
''Il faut qu’on soit conscient que les démocraties sont fragiles. J’ai été sidéré par des titres très violents et des commentaires de chroniqueurs très acerbes contre le président de la République. Certains sont allés jusqu’à le traiter de dictateur sans être inquiétés. Ce qui confirme le modèle démocratique sénégalais : la liberté de la presse et la liberté de conscience. Pour rappel, aux États-Unis, les partisans de l’ex-président Donald Trump ont pris d’assaut le Capitole en contestant la défaite de leur candidat. Résultats : six morts. Ce qui veut dire que l’on ne fait pas exception. Le modèle sénégalais est aussi chahuté. Il faut qu’on parle et réfléchisse sur les règles du jeu et un système électoral. C’est pourquoi nous confortons cette thèse du président : dialoguer pour avoir un scrutin transparent avec des institutions solides, car le prochain président ne devra souffrir d’aucune illégitimité. C’est un sacerdoce, car les modèles d’État autour de nous se sont effondrés. On voit d’autres sons de cloche, des régimes militaires aventuriers qui tentent de proposer d’autres modèles et des alliances douteuses. Nous avons au Sénégal des modèles, un projet de société porté par de grands hommes d’État : Léopold Senghor, Abdou Diouf, Mamadou Dia et Cheikh Anta Diop et d’autres. Nous sommes un modèle démocratique à préserver. Il est heureux de constater que cet appel au dialogue est un souhait de trois présidents. Ces derniers ont participé à la construction démocratique du pays. Un appel qui répond aux enjeux du moment. Une forme de refondation autour d’un nouveau pacte marqué par une nouvelle mondialisation et de l’exploitation du gaz et du pétrole. Des défis et des menaces qui doivent nous pousser à abandonner ce culte de la violence et aller vers le dialogue pour éviter ces pièges.''

19 Commentaires
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En Février, 2024 (21:23 PM)Reply_author
En Février, 2024 (22:14 PM)Reply_author
En Février, 2024 (06:40 AM)Reply_author
En Février, 2024 (21:13 PM)Mon cher la Messe est dite et la récréation est terminée.
IL est temps de faire vos bagages et de laisser le peuple rebâtir sa Nation.
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En Février, 2024 (20:01 PM)Reply_author
En Février, 2024 (08:35 AM)Victor Jacques Dominique Sagna
En Février, 2024 (19:52 PM)Lebaolbaol Tigui
En Février, 2024 (20:02 PM)Lebaolbaol Tigui
En Février, 2024 (20:08 PM)Joel Sankara
En Février, 2024 (20:22 PM)Le Deal Du Siecle
En Février, 2024 (22:14 PM)Tous les gens qui parlent de dialogue, sont des traitres de notre pays. La constitution d’un pays est le garant et ciment de la stabilité d’un pays. Quand on la viole, on doit être arrêté et juge pour haute trahison.
Macky est malheureusement devenu président du Sénégal par défaut, parce que des fils et des filles braves et vaillants de notre pays, ont pesé de leurs vies et de leurs voix contre la tentative honteuse d’Abdoulaye Wade de violer cette même constitution.
Aujourd’hui, ce même Macky qui a bénéficié du sang et de la vie des Sénégalais, veut à son tour, violer cette même constitution, par des subterfuges et prétexte d’un dialogue national, qui n’a aucun intérêt ou objectif si ce n’est pas son maintien au pouvoir, le temps de s’assurer que le pouvoir restera entre les mains qu’il aurait choisies.
Il faut lui barrer la route au prix de nos vies !
Si nous voulons rester des exclaves pour l’éternité, nous allons écouter tous ces traitres qui nous appelle à un dialogue et qui, si nous regardons bien, ont un bailleur de fonds commun : Macky Sall.
L’esclave qui n’assume pas sa liberté ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort.
Il faut montrer à Macky Sall que le Sénégal ne lui appartenait pas et nous ne sommes pas ses esclaves !
Il faut sortir, manifester contre cette forfaiture et reprendre notre pays.
Vive le Sénégal, Vive l’Afrique, Vive la Démocratie !
Observer
En Février, 2024 (22:48 PM)Cc
En Février, 2024 (00:01 AM)1•Le Gouvernement ( ou la majorité) prend acte de la décision du CC ;
2• le Gouvernement ( ou la majorité) dans sa constante posture républicaine ne critiquera jamais les décisions du conseil constitutionnel qui s’est positionné en régulateur du jeu politique conformément à la loi organique sur le CC ;
3•le CC a rejeté le report par l’Assemblee nationale mais a procédé à “un report constitutionnel”, en constatant l’impossibilité matérielle d’organiser les élections à la date du 25 Février;
Le CC a invité ( et non enjoint) les autorités à tenir la présidentielle dans les meilleurs délais ( pas les plus brefs délais, notion de date la plus approprié et consensuelle);
4• cette invite du Conseil constitutionnel rejoint l’initiative du PR pour l’ouverture d’un dialogue entre acteurs politiques dans les plus brefs délais pour définir ensemble les modalités et les conditions d’organisation de l’élection présidentielle qui est gage de stabilité et de démocratie puisqu’elle ne fixe pas de nouvelle date et elle ne fait pas d’injonction sur l’organisation ;
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En Février, 2024 (08:48 AM)L'etat est fort, force restera à la loi, l'etat reste debout, ... maintenant c'est : l'etat est à terre di sarakhou dialogue avec le PROS.
Dams
En Février, 2024 (12:20 PM)Moussa
En Février, 2024 (16:10 PM)Prépares-toi à partir avec vos combines et vos histoires à la con.
Toujours prêt à justifier les déboires du Maître.
Abdoufall
En Février, 2024 (20:06 PM)Mamita Diop
En Février, 2024 (20:51 PM)Participer à la Discussion