
Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA) cherche à clarifier les malentendus suscités par le processus d’immatriculation des deux-roues. Face à la controverse et aux réticences exprimées par certains usagers, le ministère a adopté une approche basée sur le dialogue et la concertation. Cette stratégie, selon les autorités, s’inscrit dans une politique globale de prévention et de renforcement de la sécurité routière, dans un contexte où l’usage des deux-roues connaît une forte croissance à l’échelle nationale.
Pour encadrer cette démarche, le ministre a adressé une lettre aux gouverneurs des régions, réaffirmant les orientations du Premier ministre Ousmane Sonko. Il y précise que le 27 décembre 2024, une réunion de haut niveau a été organisée entre différents départements ministériels. « Une rencontre de haut niveau s’est tenue entre les représentants du Département des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens et ceux des ministères en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, des Forces armées, des Finances et du Budget, des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires. Cette rencontre a permis d’harmoniser les positions en vue d’assurer une mise en œuvre efficace des mesures édictées par la circulaire primatorale », a-t-il précisé.
À l’issue de cette rencontre, des mesures transitoires ont été adoptées. Un délai de trois mois, prenant effet le 13 décembre 2024 et se prolongeant jusqu’au 13 mars 2025, a été accordé aux conducteurs de deux-roues pour se conformer à l’obligation d’immatriculation. Toutefois, les autres règles, notamment le port du casque, le permis de conduire ou encore l’assurance, restent en vigueur. Par ailleurs, une campagne d’immatriculation gratuite a été programmée à partir de la semaine du 6 janvier 2025, couvrant l’ensemble du territoire national.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ces mesures, les associations faîtières et les représentants des acteurs du secteur ont été reçus à deux reprises par le ministère, les 5 et 6 janvier 2025. Ces consultations ont permis, selon le communiqué officiel, « de recueillir les préoccupations des acteurs, de préciser davantage le périmètre d’application de la circulaire primatorale notamment dans son volet ‘Immatriculation des deux-roues’, et surtout de s'accorder sur un dispositif organisationnel pour une mise en œuvre et un suivi réussis ».
Pour faciliter l’exécution de ces décisions, plusieurs ajustements ont été envisagés. Parmi eux figurent l’augmentation du nombre de sites de vérification technique des motos, en particulier à Dakar, et la mise en place de commissions itinérantes dans les chefs-lieux de département ou certaines communes pour réduire les contraintes liées aux distances. Le ministère indique que « le choix des localités indiquées est laissé à l'appréciation des gouverneurs et préfets ». De plus, des démarches administratives, telles que la certification conforme des documents, seront facilitées au niveau des commissariats de police et des brigades de gendarmerie, tandis que les dossiers seront transmis avec diligence aux services régionaux des impôts via des bordereaux d’envoi.
Le ministère insiste sur l’importance d’une coordination efficace entre les services concernés et se dit déterminé à lutter contre toute forme de désinformation ou de manipulation qui pourrait perturber la mise en œuvre de cette directive.
12 Commentaires
Adrien
En Janvier, 2025 (01:19 AM)Reply_author
En Janvier, 2025 (09:17 AM)Maky Apr
En Janvier, 2025 (01:44 AM)Ma majeure partie sont des voyous pickpockets
Hé!
En Janvier, 2025 (02:40 AM)Ah ? Donc ils savent dialoguer à PASTEF ? Ma fogone ni gnome dolé rek ?
Ça Ne Oit Concerner Que Les Sé
En Janvier, 2025 (02:57 AM)Ewortpmgfrnddrydeuuppp
En Janvier, 2025 (06:03 AM)Methode
En Janvier, 2025 (05:07 AM)Gratuit Oui Mais..
En Janvier, 2025 (08:04 AM)Vérité
En Janvier, 2025 (08:08 AM)Un pays où le chômage prend l'ascenseur, faut pas à s'attendre à de la fermeté dans l'application des lois. Rappelez vous de l'incident de Colobane. Le PM était sorti dédire son propre ministre de l'intérieur à cause juste des menaces des jeunes marchands ambulants.
Deugg
En Janvier, 2025 (09:21 AM)prendre en charge gratuitement les frais comme vous l'avez fait avec les cartes d'identité (ils représentent un petit nombre comparé à la population elle même) car ce sont des jeunes qui ne trouvent pas de boulot et qui s'y sont rabatus , certains ont même un ou plusieurs diplômes qui dorment et que ce sont eux que les mamans attendent pour la dépense quotidienne
faire la réconciliation entre eux et les agents de la circulation
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