Après des concertations approfondies avec les acteurs du secteur, le RBS met en lumière une situation jugée "chaotique". Selon Fallou Sarr, le problème ne se limite pas à une simple question de réglementation, mais repose avant tout sur le prix du pain, devenu un fardeau insoutenable pour les boulangers. Une étude détaillée, menée par le regroupement, révèle que la baguette référence de 190 g, actuellement vendue à 150 F CFA, devrait être commercialisée à 225 F CFA pour garantir une rentabilité minimale et éviter une vente à perte. "Depuis la baisse du prix du pain, les boulangers sont pris à la gorge", déplore le président du RBS.
Cette analyse n’est pas restée lettre morte. Présentée aux autorités compétentes, notamment au service régional du commerce et à la direction du commerce intérieur, elle a été transmise aux services techniques du ministère du Commerce. Pourtant, les boulangers déplorent l’absence de mesures concrètes pour répondre à leurs préoccupations. "Nous ne pouvons plus continuer ainsi", martèle Fallou Sarr, qui souligne les conséquences dramatiques de cette crise : incapacité à payer les salaires, réduction des effectifs et multiplication des contentieux.
Face à l’inaction des pouvoirs publics, le RBS brandit une menace claire : sans intervention rapide, des perturbations dans la production de pain pourraient survenir dans les prochains jours. "Le secteur est au bord du gouffre. Si rien n’est fait, les Sénégalais risquent de se retrouver sans pain", avertit le communiqué. Cette mise en garde intervient dans un contexte où le pain reste un aliment de base incontournable pour des millions de foyers à travers le pays.
Le Regroupement des Boulangers du Sénégal en appelle donc à une mobilisation urgente des autorités pour réévaluer le prix de la baguette et redonner de l’oxygène à un secteur en détresse. Reste à savoir si le ministre du Commerce, interpellé directement, saura répondre à cet appel avant que la situation ne dégénère davantage.
16 Commentaires
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Chacun donne son point de vue en fonction de ses intérêts certains veulent que le carburant et le loyer d'autre le riz l'électricité et le pain etc. En faite il n'appartenait pas à l'état de s'engager dans cela en réalité l'état doit créer les conditions d'une économie égalitaire et laisser le marché libre la régulation sans trust, sans monopole et conglomérat faire le prix par l'intermédiaire de la concurrence et du jeu de l'offre et la demande. Ce n'est pas à l'état de se soucier ou de s'occuper des prix des denrées un pays n'est pas un hospice pour feniants.
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il y a 2 semaines (23:39 PM)Bathurst
il y a 2 semaines (21:41 PM)Diminuer le prix du carburant, ok , on le produit maintenant.
On doit cultiver le blé.
Bathurst
il y a 2 semaines (21:41 PM)Diminuer le prix du carburant, ok , on le produit maintenant.
On doit cultiver le blé.
Aye nite you bone deugue sokhor agnane gnak diome complexé beugoulen rewmi sen intérêt rek
A Auchan la baguette est vendu 140 fcfa avec emballages
Farata
il y a 2 semaines (00:17 AM)Farata
il y a 2 semaines (00:17 AM)On importe le blé qui se fait rare,
il ya de vastes terres au Sénégal qui ne sont pas cultivées, cultivez le blé et vous aurez un pain a 100 f
Le populisme est une catastrophe
On importe le blé qui se fait rare,
il ya de vastes terres au Sénégal qui ne sont pas cultivées, cultivez le blé et vous aurez un pain a 100 f
Le populisme est une catastrophe
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