La question de la qualité des contenus des sketches durant le mois de ramadan a été largement débattue, hier, lors du deuxième jour de l’atelier organisé par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Des spécialistes et professionnels du domaine se sont penchés sur la question.
De l avis du Docteur Gora Seck, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint Louis (Ugb), «la jeune génération de troupes et de comédiens tourne en rond. Ils ne savent plus où donner de la tête et regrettent peut-être d’avoir choisi un métier aussi ingrat». “Les amateurs y réussissent mieux que les intellectuels. Le comique crée la polémique pendant le mois de ramadan. Ceux qui jouent et participent à la réalisation de ces sketches de “ndogou” ne sont pas dans les normes. Ils font tout sauf tout du théâtre dramatique», estime le professeur Seck.
Khar Fall, formateur en audiovisuel, lui, a eu un «regard de technicien sur les sketches». Il explique que «les techniciens qui sont dans les téléfilms ou dans la production en générale sont des technico-artistiques. Cette technique a évolué. Auparavant, les télévisions sénégalais filmaient avec des films. Et maintenant, ils le font en vidéo”.
Parlant des téléfilms diffusés durant le mois de ramadan, il explique que “techniquement, on se rencontre qu’il y a une absence de découpage technique. Or, le découpage technique est la substance même de ce que l’on veut raconter. Le côté technique est l’élément essentiel du cinéma, du théâtre», fait-il savoir.
Le Cnra, structure chargée de la régulation de l audiovisuelle sénégalaise, a organisé cette rencontre de deux jours pour discuter de la problématique des séries télévisées plus particulièrement les sketches réalisés durant le mois de ramadan.
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