
Enseignante-chercheure à l’université de Thiès, Dr Hadja Maï Niang qui dirige «Daaray Sembène» a sévèrement critiqué certains programmes qui passent sur les télévisions sénégalaises. Spécialiste en pédagogie de l’image, le Dr Niang a été du nombre des panélistes invités dans un atelier qui ont dénoncé les émissions comme, entre autres, «Happyness», «Racc», «Dakar ne dort pas», «Sen Ptit Gallé», «Kaay Begué».
"Happyness " présentée visiblement comme une série télévisée, expose l’image de trois filles et un garçon sénégalais dans une maison sans famille classique reconnue selon le schéma social sénégalais.
"Happyness " présentée visiblement comme une série télévisée, expose l’image de trois filles et un garçon sénégalais dans une maison sans famille classique reconnue selon le schéma social sénégalais.
Les images non-verbales parlent dès le générique du début où les filles se présentent en tenue Pretty woman, cliché hollywoodien en traduction littéraire : prostituée de luxe, avec à la clé le dessin de tout un champ lexical de l’acte sexuel», dénonce la directrice de «Daaray Sembène» qui s’interroge : «Dans quel pays sommes-nous pour qu’une chaine de télévision audiovisualise une famille composée de quatre jeunes dévergondés et popularise le laisser-aller, le laisser-faire et le laisser-vivre comme je le sens à l’état brut. Happyness est une version XXL de ‘’Dinama nekh’’, à la juste différence que cette dernière série comporte une dose pédagogique en ce qu’elle expose le vice de la femme et de l’homme volages et en déduit les conséquences»
Pour Dr Hadja Maï Niang, toutes les autres émissions épinglées sont à classer dans la même catégorie. Elle les décline sous les traits de «véritables débauches audiovisuelles». Autant de choses qui font qu’elle a interpellé le Conseil national de régulation de l’audiovisuelle (Cnra) pour l’inviter à revoir sa politique de la protection de l’audiovisuel.
Pour Dr Hadja Maï Niang, toutes les autres émissions épinglées sont à classer dans la même catégorie. Elle les décline sous les traits de «véritables débauches audiovisuelles». Autant de choses qui font qu’elle a interpellé le Conseil national de régulation de l’audiovisuelle (Cnra) pour l’inviter à revoir sa politique de la protection de l’audiovisuel.
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