C’est aujourd’hui qu’aura lieu la sortie du nouvel album d’Alioune Mbaye Nder. «Boul yakh sa palakh» qui parle de la dignité de l’homme est composé de sept titres inédits. L’album sera lancé le 18 décembre prochain, dans le cadre du Festival mondial des arts nègres.
Trois ans après «Confiance», Alioune Mbaye Nder revient avec une nouvelle production «Boul yakh sa palakh» qui signifie littéralement «il ne faut pas manger sa viande». Mais en langage plus clair, Mbaye Der suggère que l’homme doit avoir de la dignité en toute circonstance.
Dans cet album de huit titres, dont sept inédits, il y a une reprise de la chanson «Gorges», qui a fait partie de ses tous premiers morceaux et qui est remis au goût du jour sur demande des fans qui ne la trouvent plus sur le marché. Dans le titre «C’est délicat», le lead-vocal du Setsima Group, toujours fidèle à lui-même, aborde le sujet de l’amour qui est très pénible, complexe, périlleux et joli quand on est amoureux. Il y a «Sant yalla» où il parle de sa personne, en tant qu’humain et en tant qu’artiste. Il y évoque aussi son parcours, sa vie etc.
Celui qui a été danseur et percussionniste dans ses jeunes années et qui a réellement débuté sa carrière en intégrant le Lemzo Diamono, en 1991, s’intéresse au «Moi», en tant que première personne du singulier, aux causes de l’«Immigré», à ce qui est dit dans «C’di», pour ne citer que ceux-là. Alioune Mbaye Nder compte faire connaître son album au Sénégal d’abord avec des tournées dans les régions, comme il a l’habitude de le faire.
Auparavant, Boy Nder va procéder au lancement de «Boul yakh sa palakh» dans le cadre du Festival mondial des arts nègres, le 18 décembre prochain, en live, avec son groupe, au «Tajabone» qui aura lieu durant cet évènement.
Pour rappel, Alioune Mbaye Nder a créé le Setsima Group en 1994 après avoir quitté le Lemzo Diamono, avant de sortir sa première cassette «Live Fidak». Par la suite, il y a eu «Aduna» en 1995, «Leneen» en 1997, «Aladji» en 1998, «Pansement» en 1999, sanctionnée pas une sortie internationale. En 2000, il a produit «Super Thiof», puis le «Live anniversaire» en deux volumes, en 2001. «Lu Tax ?» a suivi en 2002, avant «Live takussane» avec un tour du Sénégal et de la sous-région, et aussi une percée européenne. En 2003, Nder a mis sur le marché «Muchano», qui a été suivi de «Courage» en 2005 et de «Confiance» en 2007.
Le style musical de ce natif de Tivaouane, promu ambassadeur de l’école sénégalaise, est un «mbalax» mélangé à des instruments traditionnels et modernes. Le chanteur est également connu pour ses pas de danse qui en font un véritable phénomène. Nder et le Setsima Group commencent aujourd’hui à s’exporter. Ils se sont ainsi produits au Central Park Summerstage à New York, à l’Africafest à Washington, aux Jeux de la Francophonie à Ottawa, au Festival International de Jazz de Montréal, au Festival d’été international de Québec, à Stockholm et Paris, en Allemagne et au Royaume-Uni, ainsi qu’au Festival Roskilde au Danemark, Sfinks Festival en Belgique…
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