
Me Aissatou Dramé, présidente de l’association des juristes sénégalaises met en garde contre la recrudescence des violences (plus de 50%) dans les foyers, et du viol dans les établissements scolaires à Thiès. Propos tenus dans la capitale du rail au cours d’un atelier de renforcement et de capacitation de 40 para-juristes formés en 2013 pour accompagner les juristes dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux groupes vulnérables.
«Les violences faites aux femmes et aux jeunes filles sont récurrentes à Thiès. Même si nous avons mis un mécanisme de protection et de défense des couches vulnérables, nous constatons des violences domestiques dans les ménages et une recrudescence des viols dans les familles», dit-elle à nos confrères de l’Observateur ce vendredi.
Selon la présidente de l’association des juristes sénégalaises toujours, «Nous avons plus de 50% de femmes victimes de violences conjugales, à Thiès, dans les ménages. Les filles sont aussi des victimes. Il subsiste des cas de violence, surtout dans les collèges où les filles sont victimes d’abus sexuels des enseignants».
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