Depuis deux semaines, le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) est en grève. Une situation préoccupante car paralysant le bon fonctionnement de la justice. Présidant l’ouverture d’un atelier de restitution sur la collecte des statistiques pour l’année judiciaire 2017/2018, ce mardi, le Garde des sceaux, ministre de la Justice a annoncé une rencontre avec les grévistes dans deux heures. Ceci, « pour trouver ensemble les moyens de mettre fin à la grève ».
« Nous sommes en train de discuter avec le Sytjust et je crois que nous allons aplanir les choses et trouver un terrain d’entente. Nous leur avons fait des propositions. Ils sont en train d’y réfléchir », a soutenu Ismaïla Madior Fall.
Concernant les menaces de ponctions sur les salaires des grévistes du Sytjust qui risquent d’être un point d’achoppement lors des discussions, le ministre a fait savoir que c’est le code du travail qui le dit et le statut général des fonctionnaires. « Le travailleur a le droit d’aller en grève mais les jours de grève ne doivent pas être payés. Pour moi, chacun doit faire ce qu’il doit faire. Les syndicalistes doivent faire ce qu’ils doivent faire c’est-à-dire faire la grève lorsqu’ils la considèrent nécessaire mais le ministère aussi doit faire ce qu’il doit faire. Si on ne travaille pas, on doit retenir les jours qui n’ont pas été travaillés », a signalé Ismaïla Madior Fall. Non sans rappeler que «c’est sur une simple application de la loi ».
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