
Une relation extra-conjugale très cher payée. Massamba Diop, un agent de sécurité, pensait que sa copine française, Emilie Diss, lui avait volontairement transmis le Vih-Sida, suite à un rapport sexuel. Raison pour laquelle il a mûri son plan avant de lui asséner 7 coups de couteau mortels, pour se venger. Les faits remontent au 17 mars 2012 lorsque les éléments de la brigade de gendarmerie de la zone industrielle avaient été informés de l’assassinat, à Petit Mbao, d’une française du nom d’Emilie Diss.
La victime évacuée à l’hôpital de Mbao portait 7 blessures profondes, dont 4 sur la paroi abdominale, une au niveau de la face antérieure du thorax et deux sur la face thoracique postérieure. Des blessures causées par une arme tranchante pointue, rappelle le quotidien Vox Populi qui revient sur le meurtre de la Française. Inculpé pour assassinat, le prévenu a d’abord nié les faits avant d’être démenti par des témoignages oculaires.
L’arme du crime (un couteau) retrouvé chez lui, Massamba Diop passe aux aveux et évoque la légitime défense pour justifier son acte, arguant que la victime s’était attaquée à lui, lorsqu’il lui a parlé de sa maladie. Peu avant de commettre son acte, l’homme qui était marié, avait, après avoir entretenu des relations sexuelles avec la française, commencé à ressentir des maux de ventre accompagnés d’une diarrhée et des vomissements.
Emilie Diss l’informa qu’elle lui avait filé le virus du Sida, ce qui mit Massamba dans une colère noire. Craignant d’avoir à son tour transmis la maladie à son épouse, il décide de régler son compte à sa copine qui avait gâché sa vie. Pour en avoir le cœur net, il avait subi des tests à la Maison d'arrêt de Rebeuss. Sauf que, la réponse à la lettre qui lui a été adressée, le 8 juin 2012, atteste des résultats négatifs du test. En clair, Massamba n’avait pas été contaminé et qu’en conséquence, il n’avait pas le Sida. Mais le mal est déjà fait. Le parquet a requis les travaux forcés à perpétuité. Massamba Diop sera édifié sur son sort le 21 novembre prochain.
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