
Les victimes et familles des victimes des violences préélectorales de 2012 peuvent espérer. Le chef de l’État est dans les dispositions pour les indemniser. Mais Amnesty estime que cette compensation ne doit pas contrecarrer la procédure pénale.
Amnesty international / section Sénégal qui a toujours soutenu les victimes des violences préélectorales a fait savoir que « Les poursuites pénales ne doivent pas être interrompues ».
Joint par téléphone par nos confrères de La Tribune, le secrétaire exécutif d’Amnesty international / Sénégal confie : « On avait convenu avec le ministre de la Justice, Garde des Sceaux sur ces termes ».Par ailleurs, Seydi Gassama a salué la décision prise par l’Etat d’accorder des compensations financières aux victimes.
La violence préélectorale avait causé la mort de plusieurs personnes, de nombreux blessés et dégâts matériels ont également été enregistrés. Les Sénégalais manifestaient dans les rues contre la « troisième » candidature jugée illégale de l’ancien président, Me Abdoulaye Wade.
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