
C’est en tant que partie civile que Farba Senghor a été convoqué par le Doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf. «Nous étions entendus sur Procès-verbal à la demande du procureur de la République à l’époque par la Section de recherches, le 31 mai 2012. Et le journal «L’As» a publié deux numéros spéciaux sur nos auditions et notamment sur nos fortunes. J’avais déposé deux plaintes. Et le procureur de la République m’avait répondu en me disant que pour la plainte contre le journal «L’As » et les journalistes, il fallait faire une citation directe. Mais je n’avais pas voulu le faire. Cette plainte embrasse un domaine beaucoup plus vaste que «L’As», lâche-t-il. Il avait alors saisi le Doyen des juges d’une plainte avec constitution de partie civile.
«Je crois à la justice sénégalaise. La justice marche comme elle est. Mais je me réjouis que cette affaire ne soit pas classée sans suite et je suis très fier de la justice sénégalaise qui a remis en scelle cette affaire», dit-il.
Il n’a pas manqué de brocarder ses camarades libéraux. «Quand nous sommes chargés par l’Etat dans le cadre de la traque des biens mal acquis et que je trouve une faille dans laquelle je m’engouffre, je crois que tous les responsables du Pds devraient s’y engouffrer pour combattre le système. Ils ne doivent pas rester chez eux en disant que c’est une affaire de Farba Senghor parce que c’est lui qui a porté plainte. Il ne faut pas attendre qu’on écrase pour crier… On devrait être soutenu par les autres et se battre. C’est cela la politique. Je déplore l’attitude de ces responsables du Pds qui doivent se battre politiquement parce que nous sommes poursuivis politiquement. C’est une bataille politique», fait-il remarquer.
0 Commentaires
Participer à la Discussion