
Plus d'un mois après la condamnation de Karim Wade et Cie, rien ne bouge plus à la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei). A part l'affaire Tahibou Ndiaye, renvoyée au 18 mai prochain par le Président de la Crei, Henry Grégoire Diop, et les affaires Aïda Ndiongue et Abdoulaye Baldé, confiées à la Commission d'instruction de la Crei, aucun autre dossier n'est activé. Du coup, le parquet spécial chôme, alors que le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, avait assuré aux députés, lors d'une plénière à l'Assemblée nationale, que d'autres dossiers seront ouverts courant avril et que Karim Wade ne sera pas la seule personne inquiétée par la Crei. Le mois d'avril tire à sa fin et aucune convocation n'est servie. Aucune mise en demeure n'est, non plus, en préparation.
“La Tribune” informe, toutefois, que quatre dossiers sont en stand by devant les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie. Ces dossiers concernent le douanier Daouda Bâ, l'ancien ministre, Farba Senghor, le garde du corps et neveu de l'ex-chef de l'Etat, Lamine Faye, et l'ancien Directeur de l'Urbanisme, Doudou Diagne.
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