
Images apocalyptiques et désolation sur les plages "paradisiaques" de la mer des Caraïbes... La République dominicaine, les Caraïbes, des lieux dont la simple évocation stimule l'imagination: paysage enchanteur, sable blanc, palmiers, les vacances rêvées. La situation actuelle n'a malheureusement pas grand'chose à voir avec cette réputation de carte postale.
Mer de plastique
Depuis quelques jours, l'île voit en effet la mer déverser chaque jour sur ses plages des tonnes de déchets. Des vagues de détritus qui s'abattent sur les côtes: une calamité environnementale et une catastrophe pour le secteur touristique dont l'île tire la majorité de ses profits. 60 tonnes de déchets en six jours L'État se retrousse les manches pour éradiquer ce fléau et au sixième jour des opérations de nettoyage, soixante tonnes de déchets ont déjà été enlevées par les militaires et les 500 volontaires.
Mais au-delà de l'inquiétude, c'est l'origine de ce mal qui embarrasse les autorités: cette mer de plastique est en réalité alimentée par la population de la capitale elle-même. Fleuve d'ordures En effet, la grande majorité de ces immondices proviennent du principal fleuve de l'île, l'Ozama, où les habitants de Saint-Domingue, métropole de 2.500.000 résidents, déversent leurs ordures chaque jour en l'absence d'un système de collecte efficace. Les autorités sont débordées, sans parler des conséquences sur la biodiversité...
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