
Un garçon de 11 ans a été arrêté au Nigeria dans un camp de déplacés victimes du conflit avec les islamistes de Boko Haram car il serait un "kamikaze potentiel" du groupe, a déclaré l'armée.
Le porte-parole militaire, le colonel Sani Usman, a précisé mercredi soir que l'armée avait arrêté mardi le garçon dans le camp de Dalori près de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno.
"L'enquête préliminaire a révélé que le suspect venait de la ville de Bama et figurait parmi quatre enfants entrainés pour des attentats suicides par les terroristes de Boko Haram", a-t-il détaillé dans un communiqué.
Le porte-parole militaire, le colonel Sani Usman, a précisé mercredi soir que l'armée avait arrêté mardi le garçon dans le camp de Dalori près de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno.
"L'enquête préliminaire a révélé que le suspect venait de la ville de Bama et figurait parmi quatre enfants entrainés pour des attentats suicides par les terroristes de Boko Haram", a-t-il détaillé dans un communiqué.
Le garçon a expliqué que les trois autres avaient déjà accompli leur mission en différents endroits. "Son boulot était de faire la même chose dans le camp" de Dalori, a ajouté le porte-parole.
Il n'a pas précisé où avaient eu lieu les trois attentats suicides, mais différentes attaques ont récemment été commises par des jeunes filles.
Boko Haram a de plus en plus recours depuis quelques mois à des kamikazes, en majorité des femmes ou filles, dans le nord-est du Nigeria, son fief, au Cameroun, au Tchad et au Niger voisins où les islamistes frappent également.
Selon le colonel Usman, le garçon de 11 ans figurait sur une liste de 100 membres présumés de Boko Haram les plus recherchés du Nigeria établie en octobre par l'armée.
"Le garçon a aussi désigné un haut responsable de Boko Haram dans le camp" de Dalori, ce qui souligne le besoin de filtrer les déplacés, a ajouté le porte-parole militaire.
Il n'a pas précisé où avaient eu lieu les trois attentats suicides, mais différentes attaques ont récemment été commises par des jeunes filles.
Boko Haram a de plus en plus recours depuis quelques mois à des kamikazes, en majorité des femmes ou filles, dans le nord-est du Nigeria, son fief, au Cameroun, au Tchad et au Niger voisins où les islamistes frappent également.
Selon le colonel Usman, le garçon de 11 ans figurait sur une liste de 100 membres présumés de Boko Haram les plus recherchés du Nigeria établie en octobre par l'armée.
"Le garçon a aussi désigné un haut responsable de Boko Haram dans le camp" de Dalori, ce qui souligne le besoin de filtrer les déplacés, a ajouté le porte-parole militaire.
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