
"Cette prise de pouvoir par l’armée est
inacceptable", a déclaré M. Diouf dans un communiqué reçu vendredi du
service de presse et communication de l’OIF.
Abdou Diouf appelle l’armée et les leaders politiques thaïlandais "à
privilégier la voie du dialogue, en vue du rétablissement, dans les
meilleurs délais, de l’ordre constitutionnel".
Il "exprime sa vive préoccupation, suite aux restrictions des libertés imposées par la junte".
Après avoir pris le pouvoir dans ce pays d’Asie du Sud-est, l’armée a
suspendu la Constitution, interdit les rassemblements politiques et
arrêté plusieurs hommes politiques, dont l’ex-Premier ministre Yingluck
Shinawatra.
La Thaïlande est plongée dans une crise politique depuis fin 2013.
Le secrétaire général de l’OIF promet de saisir, dans les meilleurs
délais, les instances de la Francophonie, pour examiner la situation du
pays.
Abdou Diouf soutient qu’en étant membre observateur de la Francophonie
depuis 2008, ce pays "doit se conformer aux valeurs de la communauté
francophone attachée aux principes de la démocratie et de l’Etat de
droit".
Il rappelle que, conformément à la Déclaration de Bamako, la
Francophonie "condamne toute prise de pouvoir par la violence, les armes
ou tout autre moyen illégal".
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