
Dans le cadre de sa coopération avec la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), l'Ambassade des Pays-Bas a tenu, samedi dernier, un séminaire interactif avec des étudiants de ladite faculté sur le thème: « Quel futur pour les sanctions des Nations unies au 21ème siècle ».
Dans un contexte marqué par une montée en puissance du radicalisme, la paix mondiale se voit menacée au quotidien et les questions des droits de l'homme bafoués dans leur fondement. Le Conseil de sécurité des Nations unies, chargé de prononcer des sanctions pour une justice internationale, se heurte souvent au droit de veto de certaines puissances. C'est pour réfléchir sur ces sanctions que l'ambassade des Pays-Bas au Sénégal, en partenariat avec la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a organisé, samedi dernier, un séminaire sur le thème : « Quel futur pour les sanctions des Nations unies au 21ème siècle ».
Il s’agit, à travers cette interaction, de voir comment adapter les sanctions du Conseil de sécurité aux menaces actuelles et se pencher sur les changements nécessaires à apporter pour répondre à l'urgence de l'heure.
Pour Larissa Van Den Herik de l'Université de Leiden aux Pays-Bas, la communauté internationale doit réagir pour rendre efficaces les sanctions du Conseil de sécurité. Pour ce qui est du droit de veto des puissances, elle trouve qu'il s'agit d'un fait politique qu'il est impossible de réformer. Cela, à cause des difficultés d'élargissement des membres permanents du Conseil de sécurité.
« Il faut une concertation pour atténuer l'usage du droit de veto », a laissé entendre Mme Herik.
Se prononçant sur la Cour pénale internationale (Cpi), Larissa Van Den Herik a indiqué qu'il s'agit d'une instance qui rend service aux pays africains. «Je pense qu'il faut travailler sur la perception que les pays africains ont de la Cpi », a-t-elle avancé.
De son côté, Mamadou Diallo de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l'Ucad a souligné que le Conseil de sécurité de l'Onu fait face à de nouveaux défis, eu égard au contexte actuel. Parmi ces défis la question du terrorisme occupe une place centrale. L'ambassadeur des Pays-Bas à Dakar, Theo Peters, a salué la diversité des points de vue. Ce séminaire traduit tout l’intérêt que son pays accorde aux questions des droits de l'homme, à la paix et à la sécurité.
Ibrahima BA
Dans un contexte marqué par une montée en puissance du radicalisme, la paix mondiale se voit menacée au quotidien et les questions des droits de l'homme bafoués dans leur fondement. Le Conseil de sécurité des Nations unies, chargé de prononcer des sanctions pour une justice internationale, se heurte souvent au droit de veto de certaines puissances. C'est pour réfléchir sur ces sanctions que l'ambassade des Pays-Bas au Sénégal, en partenariat avec la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a organisé, samedi dernier, un séminaire sur le thème : « Quel futur pour les sanctions des Nations unies au 21ème siècle ».
Il s’agit, à travers cette interaction, de voir comment adapter les sanctions du Conseil de sécurité aux menaces actuelles et se pencher sur les changements nécessaires à apporter pour répondre à l'urgence de l'heure.
Pour Larissa Van Den Herik de l'Université de Leiden aux Pays-Bas, la communauté internationale doit réagir pour rendre efficaces les sanctions du Conseil de sécurité. Pour ce qui est du droit de veto des puissances, elle trouve qu'il s'agit d'un fait politique qu'il est impossible de réformer. Cela, à cause des difficultés d'élargissement des membres permanents du Conseil de sécurité.
« Il faut une concertation pour atténuer l'usage du droit de veto », a laissé entendre Mme Herik.
Se prononçant sur la Cour pénale internationale (Cpi), Larissa Van Den Herik a indiqué qu'il s'agit d'une instance qui rend service aux pays africains. «Je pense qu'il faut travailler sur la perception que les pays africains ont de la Cpi », a-t-elle avancé.
De son côté, Mamadou Diallo de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l'Ucad a souligné que le Conseil de sécurité de l'Onu fait face à de nouveaux défis, eu égard au contexte actuel. Parmi ces défis la question du terrorisme occupe une place centrale. L'ambassadeur des Pays-Bas à Dakar, Theo Peters, a salué la diversité des points de vue. Ce séminaire traduit tout l’intérêt que son pays accorde aux questions des droits de l'homme, à la paix et à la sécurité.
Ibrahima BA
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