
Revenant sur la quinzaine qui s'annonce, il a prévenu les novices: "Le monde entier vous passera au crible jusqu'à vos orteils, vos cils recourbés, vos mains manucurées, vos bouches repulpées, vos corps gainés par des fermetures éclair héroïques. Et on m'a dit que pour les femmes, c'était encore plus de travail", plaisantait-il. "Des heures, des semaines, des mois de torture pour arriver devant les caméras. Jusqu'au dernier rang là-bas, je vous dis bravo, vous êtes mes héros."
Lambert Wilson a rendu hommage aux réalisateurs en herbe, "un jeune homme ou une jeune femme", "qui ont emprunté leur tenue" et qui sont assis au dernier rang du Grand Théâtre Lumière et rêvent de "rejoindre la grande famille psychotique du cinéma". "Dans quelques années, peut-être seront-ils à cette même place pour présenter cette céréomie, je le leur souhaite du fond du coeur."
Lambert Wilson a également eu un mot pour tous les grands cinéastes disparus ayant marqué l'histoire de Cannes et a dédié son discours à Alain Resnais, en espérant que de là-haut, on prenne bien soin de lui.
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