
B'Tselem a examiné 70 raids qui ont fait 606 morts, dont 70% étaient mineurs ou âgés de plus de 60 ans. "Impossible de dire que l'armée ne savait pas ou ne pouvait pas savoir" que nombre de civils seraient tués dans ces attaques, a affirmé Yael Stein, qui a dirigé le rapport de l'ONG. "Peut-être le premier ou le deuxième jour, mais au 10e ou au 20e jour, quand on voit combien de civils ont été tués, ces attaques n'auraient pas dû avoir lieu".
"Des cibles militaires"
L'armée israélienne a réfuté ces accusations, soulignant que le mouvement islamiste Hamas se servait des civils comme de "boucliers humains". "L'armée israélienne n'attaque pas les immeubles résidentiels à Gaza, mais des cibles militaires qui se trouvent souvent à l'intérieur des immeubles résidentiels", peut-on lire dans un communiqué de l'armée.
"La pratique du Hamas consistant à utiliser des immeubles résidentiels et autres structures civiles à des fins militaires est largement reconnue. Le nombre élevé d'immeubles apparemment résidentiels visés ne reflète pas une politique punitive de la part de l'armée israélienne mais plutôt le large et systématique usage de ces structures par les organisations terroristes à Gaza", poursuit le communiqué.
"Il est vrai que le Hamas et d'autres mouvements actifs dans la bande de Gaza ne respectent pas le droit humanitaire international", affirme B'Tselem, mais les accusations de M. Netanyahu contre le mouvement islamiste vise à balayer "toute restriction à l'action israélienne, quelles qu'en soient les atroces conséquences".
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