
Qui était Patrick Sondheimer, le commandant de bord de l'airbus A320 qui a tout tenté pour empêcher le crash du 24 mars dernier? Deux semaines après le drame, la toute première photo de celui que l'on surnomme déjà le "héros de l'A320" vient d'être dévoilée par la compagnie aérienne Germanwings.
Il s'appelait Patrick Sondheimer et ce pilote de 36 ans était le père de deux enfants en bas âge. Le 24 mars dernier alors qu'il était aux commandes d'un A320 de la compagnie aérienne Germanwings qui faisait la liaison entre Barcelone et Dusseldorf, le commandant de bord a quitté son poste quelques minutes pour se rendre aux toilettes.
Il a alors confié à l'appareil à son copilote, Andreas Lubitz, qui s'est enfermé dans le cockpit avant de projeter volontairement l'avion avec 149 personnes à bord dans les Alpes.
Comme le prouvent les enregistrements issus des boîtes noires de l'appareil, Patrick Sondheimer a tenté jusqu'au bout de sauver les passagers. Le commandant de bord a essayé de forcer la porte du poste de pilotage avec une hache. "Ouvre cette foutue porte", l'entend-on hurler. En vain...
Aujourd'hui, la compagnie aérienne Germanwings rend hommage à cet homme courageux ainsi qu'aux autres membres de l'équipage. Un autel sur lequel figure les photos des six membres de l'équipage décédés dans ce drame a été installé dans ses locaux de Cologne en Allemagne.
Des clichés qui dévoilent donc pour la première fois le visage de cet homme dont on parlait peu jusqu'ici et que publient nos confères du DailyMail selon lesquels le fait que la compagnie aérienne rende également hommage au responsable de ce drame, Andreas Lubitz, fait déjà l'objet d'une controverse au pays.
Dépressif et suicidaire, Andreas Lubitz (27 ans) avait tout planifié selon plusieurs preuves récupérées par les enquêteurs à son domicile. Le copilote avait fait des recherches sur internet sur le suicide et les portes blindées de cockpit. Le 24 mars dernier, il a finalement mis son plan macabre à exécution. L'analyse de la seconde boîte noire de l'A320 de l'appareil confirme en effet le caractère volontaire de l'action du copilote qui a accéléré dans la descente.
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