
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé lundi enquêter sur des informations faisant état d'une attaque chimique sur la ville de Douma, ultime poche rebelle dans la Ghouta orientale en Syrie. Une attaque chimique présumée à Douma, le dernier bastion aux mains des rebelles dans la vaste région de la Ghouta orientale, a fait samedi 48 morts selon les Casques Blancs, un groupe de secouristes en zone rebelle, et l'ONG médicale Syrian American Medical Society (SAMS), même si ces affirmations n'ont pas pu être vérifiées de source indépendante.
"Analyse préliminaire" L'OIAC a "effectué une analyse préliminaire des informations sur l'utilisation présumée d'armes chimiques dès leur publication", a déclaré le directeur général de l'organisation, Ahmet Uzumcu. Davantage d'éléments seront rassemblés "pour établir si des armes chimiques ont été utilisées", a-t-il ajouté. La Russie dément Les spécialistes russes qui ont enquêté à Douma n'ont trouvé "aucune trace" de substance chimique, a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"Nos spécialistes militaires se sont déjà rendus sur place (...) Ils n'ont découvert aucune trace de chlore ou d'une quelconque substance chimique utilisée contre les civils", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Une "réponse forte" Le président américain Donald Trump et son homologue français Emmanuel Macron ont "vivement condamné l'horrible attaque chimique". Quant au ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, il a appelé lundi à une "réponse internationale forte" suite à l'attaque chimique présumée perpétrée samedi sur la ville rebelle de Douma, en Syrie.
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