
Secrétaire d'État sous la présidence de François Hollande, Jean-Vincent Placé avait connu une nuit d'ivresse pour le moins médiatique. Il a confié son repentir à Paris Match ce mercredi. L'ex-sénateur écologiste de l'Essonne et ancien membre du gouvernement de Manuel Valls, Jean-Vincent Placé traverse actuellement une période de disgrâce et sa dernière "virée" parisienne ne risque pas de redorer son blason.
Accusé de violences, d'injures à caractère racial et d'outrage à agents, il devra en effet comparaître le 11 juillet devant les juges. "Je mesure bien la honte" Conscient de la gravité des faits, Jean-Vincent Placé se confesse ce mercredi dans les pages de Paris Match: "Je mesure bien la honte et l'indignité d'avoir été en état d'ébriété, d'avoir eu un comportement déplacé et inconvenant. J'en paierai les conséquences", admet-il.
"C'est une maladie, l'alcoolisme" L'ex-élu évoque également avec franchise ses tendances alcooliques et les "mérites" de la garde à vue. "J'ai enfin pris le temps de réfléchir. J'ai réalisé que, dans les derniers mois, j'avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l'alcoolisme. J'assume le mot. C'est une maladie, l'alcoolisme", confie-t-il, sans détour.
Arrivé en France à 7 ans Né à Séoul et adopté par une famille normande à l'âge de 7 ans, Jean-Vincent Placé veut en finir avec l'alcool mais dément en revanche les accusations d'insultes racistes à l'égard de la jeune femme concernée ou envers le videur de l'établissement parisien La Piscine: "Une chose est de boire trop, une autre d'être pris pour un pervers et un raciste..."
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