
Selon un organe de presse sud-coréen, un général nord-coréen a été exécuté pour avoir bu de l'alcool durant la période de deuil de l'ancien dictateur Kim Jong-Il.Si on le dit plus libéral que son père, Kim Jong-Un règne sans partage sur la Corée du Nord. D'après une information publiée par Le Quotidien de Corée, l'organe de presse de la Corée du Sud, et reprise par Slate, Kim Jong-Un a opéré une surveillance rapprochée des membres du gouvernement et des hauts-gradés de l'armée durant le deuil de huit jours observé après le décès de Kim Jong-Il le 17 décembre dernier. Et dans le but d'asseoir son pouvoir, Kim Jong-Un a fait exécuter ceux qui n'auraient pas respecté l'interdiction de boire de l'alcool et d'avoir des relations sexuelles.
"Kim Chol, un général, a été exécuté en janvier, dans une volonté de forcer les hauts gradés à se soumettre", relatait mardi le Quotidien de Corée. "Il semble que les purges se poursuivent pour l'instant, le temps que Kim Jung-Un resserre sa prise sur le pouvoir". D'après le journal, ces purges auraient conduit à l'exécution de 14 dirigeants pour avoir bravé l'interdiction d'alcool ou de sexe. Une méthode qui ne surprend guère. "Il est évident que Kim Jong-un n'a pas eu le temps pour s'imposer comme chef d'Etat. Son père Kim Jong-il avait eu 20 ans pour y arriver et était le dirigeant réel du pays depuis une dizaine d'années quand son père Kim Il-sung est mort en 1994.
Kim Jong-un n'a eu que deux ans et est très jeune", analyse Marcus Noland, spécialiste de la Corée du Nord à l'Institut économique international Peterson à Washington. Paradoxalement, Kim Jong-Un passe pour quelqu'un de plus libéral que son père. Désormais, les chaussures compensées et les boucles d'oreilles sont autorisées; de même que le port du pantalon n'est plus exclusivement porté pour le travail aux champs. Quand Kim Jong-Un décide, son pays s'exécute.
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