
Ils sont encore 155 prisonniers sur la base américaine à Cuba. La moitié d'entre eux pourrait être libérée ou transférée dans un autre pays. Mais le Congrès, qui doit statuer sur le sort de chaque détenu, refuse que les prisonniers soient incarcérés sur le sol des Etats-Unis. Ce qui pose un problème pour une quarantaine de prisonniers jugés trop dangereux pour être remis en liberté.
Que faut-il penser de la promesse du président ? Promesse formulée pour la première fois en 2008 en tant que candidat et réitérée depuis à plusieurs reprises. Les organisations de défense des droits de l'homme, comme Amnesty international, en tout cas, restent sceptiques. « On l'a déjà entendu, mais à présent il est temps d'agir », explique par exemple la section d'Amnesty aux Etats-Unis.
Selon certains juristes, Barack Obama pourrait contourner le Congrès sur ce dossier et pousser à la fermeture de la prison. La National Defense Association Act, une loi datant de 2012, lui permet de signer les décrets afin de libérer les détenus qui peuvent l'être.
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