
Comme Donald Trump n'a jamais été élu, il faut se pencher sur ses déclarations, souvent fracassantes, pour se faire une idée de sa politique à la Maison Blanche. Le milliardaire américain de 69 ans possède une vision particulière des États-Unis.Une meilleure relation avec le Kremlin
En Russie, on se frotte déjà les mains à l'idée de voir Donald Trump arriver au pouvoir à Washington. "Je suis prêt à parier que j'aurais d'excellentes relations avec Poutine", a avoué le principal intéressé en 2013.
Pour lui, les États-Unis ne doivent pas s'impliquer dans la guerre contre l'État islamique en Syrie et laisser la Russie intervenir: "Laissons-la se débarrasser de Daech".
Les musulmans aux USA, c'est fini
C'est clair, net et précis: Donald Trump se dit favorable à "l'arrêt total et complet de l'entrée des musulmans aux États-Unis". Ça, c'est pour la théorie. Dans la pratique, son projet reste flou. Qui est concerné? Les touristes? Les immigrants? Comment fera-t-il pour identifier un musulman?
Un mur le long de la frontière mexicaine
C'est l'une de ses priorités. Donald Trump compte ériger un mur le long de la frontière mexicaine.
"Nous aurons un mur. Ça marchera. Tout ce que vous avez à faire c'est de demander à Israël. Le mur, ça marche, croyez-moi", avait-il lâché sans détour lors du débat des primaires de Milwaukee.
Des mesures protectionnistes
Donald Trump n'est pas peur fier de son parcours. Sa fortune personnelle est estimée à plus de 4,5 milliards (Forbes, 2015). Il promet de ramener les emplois américains "de Chine, du Mexique, du Japon, de tant d'endroits". Donald Trump pourrait taxer de 35% les véhicules de la marque américaine Ford assemblés au Mexique et de 20% les biens importés aux USA.
Pas certain que ces mesures feraient du bien à l'économie américaine...
Trump, une tendance
"Trump me fait penser à Marine Le Pen et Viktor Orban. Ils prennent Bruxelles comme le symbole d'une Union européenne défaillante. Trump, lui, s'est tourné vers Washington pour expliquer ce qu'il appelle une politique pourrie. Il est contre les minorités ethniques et il a une vision autoritaire de l'homme fort qui va résoudre tous les problèmes des citoyens concernés, sans tenir compte des pratiques démocratiques. Il est simplement une tendance que l'on observe dans le monde occidental", ajoute George Packer dans The York Post.
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