
Le chien de l'aide-soignante espagnole de 44 ans, première patiente infectée par le virus Ebola hors Afrique est au centre de l'attention. Un comité de soutien lutte pour lui éviter l'euthanasie. Les autorités espagnoles le considèrent comme potentiellement porteur du virus. Mardi soir, une cinquième personne a été admise à l'hôpital Carlos III de Madrid.
#SalvemosAExcalibur. L'Espagne et le monde s'inquiètent du sort réservé à Excalibur, le chien de l'aide-soignante espagnole, première porteuse du virus Ebola hors Afrique suite à une infection contractée au contact des deux missionnaires espagnols touchés par le virus et décédés respectivement le 12 août et le 25 septembre dernier. Après avoir imposé des tests à son mari et à quatre autres personnes et répertorié une cinquantaine de porteurs potentiels, tous issus du milieu sanitaire, les autorités espagnoles se sont intéressées au chien du couple, laissé seul dans l'appartement depuis leur hospitalisation début de semaine.
"Risque potentiel de contagion"
En apprenant son existence, les responsables médicaux ont ordonné de l'euthanasier, en raison de contacts étroits avec la patiente. Pour justifier leur décision, ils se basent sur des données qui montrent "que les chiens peuvent être porteurs d'anticorps positifs du virus Ebola" et donc "être porteurs du virus même sans symptômes. Les animaux pourraient éliminer le virus dans leurs fluides, avec un risque potentiel de contagion".
Une décision confirmée par Javier, l'époux de l'aide-soignante. "On m'a dit que si je ne donnais pas l'autorisation, ils saisiraient la justice pour rentrer chez moi par la force et sacrifier le chien", a-t-il expliqué au travers d'un entretien téléphonique enregistré et repris par le quotidien El Mundo.
0 Commentaires
Participer à la Discussion